Islam - Spiritualité et religion

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Islam

Le prophète Mohamet
Et le Livre sacré du Coran
 
Quelques mots sur l'Islam 

Définition | Doctrine | Conception idéologique | 
Religion | Mode de vie
 
 
L'Islam  | Description du dictionnaire
 
 
L'Islam définit la religion musulmane, autant qu'il désigne le monde musulman, c'est - à - dire, la civilisation musulmane.Le musulman est un fidèle croyant qui appartient à l'Islam, et de ce fait, qui professe la religion islamique. Le terme arabe définit tout ce qui est relatif aux peuples parlant la langue de l'arabe. Les Arabes sont ceux qui parlent cette langue, sans lien religieux obligatoire à l'Islam, et dissocièrement de la définition de la religion de l'Islam. Les chiffres arabes sont l'ensemble des dix signes de 0 à 9, utilisés pour représenter les nombres par opposition aux chiffres romains. L'arabe est une langue sémitique parlée principalement en Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc, Égypte, Éthiopie, etc.), au Proche - Orient (Iran, Irak, Koweit, Syrie, etc.) et en Arabie (entre la mer Rouge et le Golfe Persique et constituée principalement de l'Arabie Saoudite). 


L’Islam  | Islam Sunnite | Description générale
 
 
En arabe, le terme « sunna » signifie la « loi » ou aussi la « règle traditionnelle ». Les sunnites respectent ce code de comportement établi par le Prophète Mahomet, le fondateur de l’Islam, en le considérant comme un complément aux enseignements du Coran. Les sunnites se définissent eux – mêmes comme la communauté du Juste Milieu, visant pour tout but, l’objectif de suivre la pratique authentique du grand Prophète Mahomet, lequel, de son vivant, fut considéré comme l’homme le plus parfait et le plus sage du monde, ayant mené également une vie parfaite. La « Sunna » est donc constituée par une partie des textes des hadiths, réunissant un corpus de témoignages précieux, émanant des compagnons de vie du Prophète Mahomet, et incarnant de ce fait, la source des interprétations des textes sacrés, ce qui fait office de jurisprudence. Les tous premiers ulémas, qui étaient des juristes musulmans, ont codifié les textes sacrés de la Sunna, ce dans ce qu’ils appellent la Charia. Les textes de la Charia demeurent le code qui définit les règles de la conduite individuelle et collective du bon musulman dans tous les aspects de sa vie quotidienne. L’Islam sunnite ne dispose pas d’une autorité centrale pour le régir, et son enseignement émerge d’un système complexe de jurisprudence. L’un des précurseurs de ce système fut Al-Shafi’i dans le courant du XIème siècle après Jésus- Christ. Époque à laquelle simultanément, au nom de l’Église chrétienne, le principe des sept péchés capitaux est référé et défini clairement pour la première fois par écrit, ce, par un Saint chrétien. Il s’agit de Saint  Thomas qui aborde leur thématique complexe dans un ouvrage religieux intitulé : « La Somme théologique ». Dans l’Islam, ce système complexe de jurisprudence, déterminé par la Sunna, se sert du Livre du Coran et des Textes hadiths, comme s’il s’agissait d’un outil analytique des divers consensus et des différentes analogies portant sur les règles sacrées de l’Islam. Les traditions esthétiques des sunnites reflètent le plus souvent l’importance accordée au texte sacré et à la loi. La décoration des mosquées est totalement abstraite, c’est-à-dire qu’elle est considérée en elle – même, indépendamment de l’objet décoratif, lequel demeure isolé de l’ensemble afin d’être considéré à part ;  en ce sens que les images des choses créées, dans le cas contraire, risqueraient de distraire avec un effet préjudiciable sur la prière, le mental des fidèles concernés en risquant plutôt de les éloigner de la parole divine, ce qui n’est pas le but décoratif recherché. C’est pourquoi, la décoration des mosquées ne s’attache pas à représenter la réalité tangible ou visible, elle ne tient pas compte de la réalité, motif pour lequel, également, elle demeure peut - être difficile à saisir, à comprendre, pouvant s’avérer même parfois obscure aux yeux des non - initiés à la religion de l’Islam. De riches calligraphies coraniques, et fortes bien élaborées, ornent traditionnellement les lieux de culte des musulmans. Les sunnites forment le courant majoritaire de l’Islam. Ils s’estiment comme les plus fervents fidèles de la communauté musulmane scrupuleusement occupée à suivre la tradition authentique léguée par le Grand Prophète Mahomet. Son enseignement sacré est leur héritage. Tout au long de l’histoire sunnite, les juristes musulmans – autrement dit : les « ulémas » - furent toujours considérés comme les hauts interprètes de la parole de Dieu, autant reconnus comme des spécialistes de l’arabe classique et comme des experts dans l’art de l’interprétation du Livre du Coran. Ces derniers, en tant que hauts sages de la religion musulmane, jouissent d’un statut à part. Les ulémas, du fait qu’ils occupent une position stratégique prépondérante au sein des nations musulmanes, disposent souvent d’une influence positive et équilibrante pour leur peuple, auprès du pouvoir politique arabe. Ils ont souvent une influence favorable et équilibrante sur le pouvoir, en règle générale. Ce principe, et ce fonctionnement de régime, ou d’entente avec le gouvernement politique  se nomme une « nomocratie ». Le terme étant vraisemblablement  tiré du grec moderne « nomos » qui signifierait prétendument « loi », ou plutôt, en langue du grec très ancien signifiant : « celui qui ne prononce jamais de mots coupables », et en ce sens « celui qui est juste », pour aboutir à la désignation signifiant « loi ». Et le suffixe « cratie » signifiant vraisemblablement : la « force ». La nomocratie voudrait signifier ce qui désigne « la  force de la loi », « la force de celui qui ne prononce jamais de mots coupables ». Une nomocratie définirait dès lors tout type de gouvernement dont le fonctionnement repose sur la « justice divine ». Elle aurait pour contraire la théocratie. Dont le préfixe « théos » veut signifier et dire : « dieu » ; tandis que le suffixe « cratie » définit la « puissance » et de ce fait littéralement le tout donnant la définition de la «puissance  de  Dieu » : la théocratie définit tout type de gouvernement dont le fonctionnement repose sur le pouvoir d’un individu se réclamant être le représentant de Dieu. L’encyclopédie définit la théocratie de la manière suivante : « Toute société où l’autorité  est exercée  par  les  hauts  ministres de la religion ».  Mais au sujet de la nomocratie,  la définition authentique est la suivante : il n’y en a pas, aucune définition donnée. Le terme plus authentique pour désigner la « loi », en grec ancien, est indiscutablement celui que désignait autrefois le mot grec  ‘thémis’ (la loi divine) et celui que désignait jadis le mot grec  ‘dikê’ (la loi humaine). Dès lors, l’explication sur la définition de la nomocratie demeure réservée ici sous toute prudence étymologique. Quoiqu’il en soit, les sunnites adhèrent strictement au mode de vie prescrit scrupuleusement par les textes sacrés de la Charia, dont les règles religieuses et sociales demeurent définies à leur tour par des théologiens assermentés, et de leur religion. 
 
 
Référence : Mathew Guest      
 
 
L’Islam  | Islam Chiite | Description générale
 
 
L’Islam chiite est l’Islam pratiqué par le parti d’Ali. Soit : le « Chi’atAli ». Le personnage d’Ali, était un cousin du grand Prophète Mahomet et l’époux légitime de sa propre fille Fatima. Ali – époux de Fatima - fut le successeur désigné par le Prophète peu avant sa mort. Les fidèles d’Ali étaient des partisans de la filiation par le sang, laquelle filiation par le sang, était, selon eux, l’unique moyen susceptible de léguer de plein droit et d’assurer la succession de ce dernier à la tête et à la direction de toute la communauté musulmane. Les musulmans chiites ont développé leur propre théologie. Au sein de cette dernière, les « imams » sont prétendument les leaders et les guides infaillibles de la communauté. À ce titre, les imams ont pour devoir d’initier les croyants au vrai sens de la doctrine religieuse islamique. Depuis l’ère d’Ali, de tels personnages sont censés émerger, apparaissant successivement pour chaque génération. Pour la plupart des islamistes chiites, la lignée des guides imams s’était interrompue avec le douzième d’entre eux. Le douzième imam se faisait respectueusement appeler Mahomet – al – Muntazar. Cependant, sa mort fut mystérieuse, survenue en l’An 878. Les leaders chiites actuels sont perçus comme des gardiens, notamment de la connaissance, attendant le retour du douzième imam, qu’ils désignent sous le nom sacré d’Al-Mahdi. Ce dernier incarne un personnage messianique appelé à vaincre le mal et destiné à gouverner le monde à la fin des Temps. Les musulmans chiites aiment s’adonner à des manifestations très démonstratives de leur foi. Ce, par exemple, lors de la fête de l’Achoura commémorant la mort du troisième imam, fils d’Ali et Fatima, connu sous le nom sacré d’Hussein, et tué en l’An 680 par les Omeyyades. Le Tombeau d’Hussein, à Karbala (située en Irak actuelle), est l’un des hauts lieux bénis les plus sacrés aux yeux des islamistes chiites, en dehors du sanctuaire de La Mecque et du sanctuaire de Médine. Les Omeyyades furent une dynastie de califes arabes qui régna en effet à Damas (la capitale de la Syrie actuelle), de l’An 661 à l’An 750 ainsi qu’à Cordoue (une grande ville de l’Espagne située, en Andalousie), de l’An 756 à l’An 1031. La grande Mosquée de Damas date déjà toutefois de l’An 705. La communauté chiite forme environ le 10%  de l’ensemble de tous les musulmans et elle reste actuellement la congrégation la plus présente dans la région du Golfe Persique (anciennement : Le Golfe de Persée). L’Islam chiite se distingue de l’Islam sunnite de par sa vision et de par sa conception de l’autorité islamique, et par sa perception propre concernant les leaders et les guides de l’Islam. À partir du Xème siècle, la théologie islamique de nature chiite prit un caractère plus rationaliste. Selon les islamistes chiites, la place, qu’accordaient les islamistes sunnites aux représentants parmi les ulémas demeurait le fait d’une simple conjecture. Par opposition et différenciation, en tant que chiites, de leur propre déférence au statut religieux et social de leur propre imam. Par rapport à leur propre supposition et opinion fondées sur des probabilités, pour les chiites, le statut conféré par les sunnites aux ulémas était toujours de moindre importance, comparativement du rôle fondamental que se devait jouer à proprement parler le pouvoir de l’imam. Aux yeux des religieux chiites, l’imam est plus important que les ulémas. Cependant, cela n’avait point empêché le fait qu’après l’An 878, la lignée des imams chiites s’étaient mystérieusement éteinte. De sorte que l’École de Mu’tazilite  leur proposa une autre solution. Cette solution s’incarna dans le postulat définissant que : « la Raison étant un critère de vérité plus sûr que celui de la Tradition, l’enseignement de l’imam sera l’expression des lois de la Raison ». Chez les Grecs anciens, la déesse de la Raison s’incarnait en la divinité d’Athéna, la Sagesse (fille de Zeus). Ainsi, l’Islam chiite met le plus grand accent de sa doctrine religieuse en la référant à la lignée du Grand Prophète Mohamet, notamment par le biais de son fils Ali, considéré comme un haut personnage « infaillible », à l’instar de tous les imams qui lui succédèrent.
 
 
Référence : Mathew Guest      
  
 
L’Islam  | Le Livre du Coran
 
 
Aux yeux des Islamistes et des musulmans, Le Livre sacré du Coran, Le Livre de Sagesse, symbolise bien plus qu’un simple ouvrage religieux. Le Livre du Coran incarne la Parole pure  de Dieu. Dès lors, écouter la Lecture du Coran, le fait de le réciter, crée forcément un contact avec le Divin, et ceci symbolise de ce fait une certaine forme d’expérience mystique avec Dieu. Les musulmans les plus pieux se lavent les mains avant d’ouvrir le Livre Saint du Coran, et ils ont pour devoir et pour responsabilité d’en prendre le plus grand soin. La croyance religieuse musulmane relate que l’Archange Gabriel en personne dicta le contenu du Livre du Coran directement au Grand Prophète Mahomet, et ce, pendant une période de 23 ans, et avec plus de précisions, durant une époque qui irait de l’An 610 jusqu’à l’An 632, année de la mort de MahometToutefois, le point crucial consiste en le fait que Mahomet n’aurait pas composé lui – même le texte sacré du Coran. Mais, simplement, le Grand Prophète aurait transmis sa révélation. Le Coran n’a jamais été couché sur papier durant la vie de Mahomet. Il fut mémorisé par des milliers de ses fidèles. Ces fragments précieux ont été inscrits sur des palmes, des dalles de pierre et même sur des os. C’est après la mort de Mahomet, que le premier calife Abu Bakr eût la volonté de réunir tous les versets du Coran dans un livre, qu’il confia à l’une des veuves de Mahomet, s’agissant de son épouse Hafsa. En l’espace de quelques années, des variantes régionales firent leur apparition, si bien que le troisième calife Uthman fit faire des copies du Livre de Hafsa, tandis qu’il ordonnait la destruction de toutes les autres versions fallacieuses. C’est la « recension uthmanique » qui fonde la base du Livre du Coran actuel. L’authenticité du texte est importante aux yeux des musulmans, dès lors qu’ils en  mémorisent les versets afin de s’en servir dans la prière. Les « hafiz » - c’est-à-dire « les hommes dotés d’une mémoire exceptionnelle » - retinrent par cœur l’ensemble du texte sacré, certes, 114 sourates, et l’équivalent de 6236 versets. En l’An 610 survint donc le début de la révélation du texte à Mahomet. En l’An 632, son décès. Vers l’An 650, une version standard du Coran fut établie par le Calife Uthman. Vers l’An 1143, fut effectuée la première traduction latine du Coran. Tandis que s’effectuait au XVème siècle la toute première traduction française intitulée : « L’Alcoran de Mahomet ». Enfin, en 1935, l’Égypte publia la dernière version standard du Livre de Mahomet. Dans la tradition, la première page du Livre du Coran, et tout exemplaire du Livre sacré sont traités avec le plus respect, dans une ferveur portée à la sagesse des textes.           
  
 
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