Christianisme - Spiritualité et religion

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Christianisme

Le Fils de Dieu, l'Immaculée conception et la naissance de Jésus de Nazareth 
Le Christ : Celui qui fut confié à la bienveillance des hommes
 
Quelques mots sur le Christianisme |

Définition | Doctrine | Conception idéologique | 
Religion | Mode de vie
 
Le Christianisme européen | Description générale
 

Tout commença avec le  Jardin d’Éden. En effet, la philosophie et la religion du vrai Christianisme occidental repose, à l’origine de son histoire, sur l’existence de l’Arbre sacré de la Connaissance. Lequel disposait l’ordre de toute chose à propos du Bien et du Mal, et de la Vie et de la Mort. Cet arbre sacré, parmi un vaste verger d’autres plantes, se trouvait situé autrefois en l’épicentre d’un lieu divin et béni, situé sur la Terre des mortels, lequel sanctuaire miraculeux était jadis  nommé : ‘le Jardin d’Eden’,  l’équivalent du Paradis (les ‘Champs Élysée’ pour les Grecs anciens). L’Arbre de la Connaissance  était un arbre magique aux vertus puissantes. Adam  et  Ève, le premier couple de notre espèce humaine - laquelle fut créée par  le grand Créateur, ce, comme toute autre forme de vie et de chose -  vivaient sur les sommets de la Terre que Dieu  avait fabriquée à leur attention. Les deux premiers humains de notre espèce, avaient droit à tous les bienfaits du monde et ne manquaient de rien. Cependant, pour leur propre bien, ils se virent défendre le droit de goûter, de manger, d’avaler, ou de toucher aux fruits divins de l’Arbre sacré. Les fruits magiques de l’Arbre de la Connaissance étaient interdits et défendus aux deux ancêtres, qui allaient devenir les fondateurs de toute l’Espèce humaine. Car  Dieu  avait placé en  Adam  et  Ève  les secrets de la  Béatitude éternelle, que nulle autre espèce animale ne connaissait. Dieu   ne souhaitait pas que l’Arbre magique, qui avait le pouvoir de leur faire beaucoup de mal - malgré quelques bienfaits,  les consumasse  à partir du moment où il leur conférerait une certaine intelligence, profilant le risque que cette béatitude ne  les habitasse plus. Car il en est ainsi de la Connaissance ultime et de son fruit. Elle peut bonifier celui qui la reçoit. Ou détruire l’individu qui la toucherait sans la Sagesse requise. Elle rend intelligent, mais parfois, avec le risque et l’assurance d’influencer,  ou d’altérer un jour ou l'autre, le pouvoir sacré issu de l’innocence qui protège de toute forme de maux, les hommes bienheureux de la Terre. Dieu   ne doutait point qu’Adam et  Ève  n’étaient point encore prêts, ni devenus assez forts et assez sages pour pouvoir accéder à une telle connaissance, sans encourir un certain nombre de risques. Dès lors, et aussi, au seuil de sa Sagesse, dans la Conscience ultime universelle,  Dieu  recommanda avec sa bienveillance à ses deux protégés particulièrement privilégiés, de ne jamais manger l’un des fruits sacrés, qu’Il leur avait défendus. S’ils voulaient conserver le bonheur des êtres bienheureux, lequel leur avait été octroyé selon la bonne volonté et la mansuétude de  Dieu. Les deux créatures qu’Il affectionnait le plus sur cette Terre :  Adam  et  Ève,  se devraient scrupuleusement de respecter son interdiction. Mais à cause d’un reptile malicieux,   le grand Serpent  (l’Hydre  pour les Grecs anciens), qui attisa en eux une malsaine curiosité,  Adam  et   Ève   ne respectèrent plus les commandements de  Dieu.   C'est leur désobéissance à  Dieu  qui eût pour conséquence ‘ le Péché originel’ de l’Humanité, et de ce fait, le début d’un précipice vers la Souffrance et la Mort. Dans le cadre de la civilisation hellénistique, la divinité de l’affaissement, du précipice et de la dépression sociale fondant le désespoir humain, chez les Grecs anciens, était toujours reconnue et considéré en l'ancienne entité du dieu Titan  Japet. Dès lors, ayant consommé la Pomme pour espérer s'élever au niveau de Dieu, les humains, en guise de punition naturelle, devinrent mortels dans leurs chairs, ils connurent la douleur morale et physique, la déchéance, la vieillesse, et peu à peu la folie, frappés par un mal sous-jacent qui s’incarnera, au fil de l’évolution des millénaires et des ères du Temps, sous les multiples visages  masqués d’une tête unique : celle de celui qui incarne ‘les Péchés capitaux’ (lesquels sont l’équivalent des effets de la Boite de Pandore chez les Grecs anciens). Ces derniers, fléaux au nombre de sept, mais en réalité au nombre de neuf, sont rarement rendus conscients à l’homme, et ils ne sont du moins définis qu’à partir du XIème siècle après Jésus – Christ d’après le livre de la Bible. Rien ne semblait pouvoir  inverser le processus qui venait de s'enclencher. Ainsi, le Moyen – Âge et l’ère médiévale furent le théâtre tragique d’un essor bachique des péchés capitaux, sans qu’il n’y ait plus aucun frein, ni loi moraux, qui soient suffisamment efficace pour protéger les royaumes occidentaux de leurs effets dévastateurs et corrupteurs dans les cours des rois d’Europe.


Bien plus tard, dès la chute des derniers remparts de la Sagesse antique (et lors de la perte des valeurs morales de la Ville d’Athènes, par exemple, le haut siège de la Sagesse grecque antique), c’est peu après la Mort du Christ survenue à Jérusalem, sous l’influence romaine, que les premiers fléaux annoncèrent l’Âge de Bronze et la virulence des  guerres de religion qui lui sont propres (dont les Croisades). En raison de la divergence des connaissances spirituelles de chaque peuple. Dès le péché originel, arrivèrent le premier des accouchements dans la douleur, puis les premières maladies, puis le premier meurtre, puis les premières guerres, puis les premières décadences sociales, dans le Pays des Cananéens, Sodome, Gomorrhe, Babel, Babylone, Jérusalem, Constantinople, etc. puis les premières sanctions divines, la destruction par le feu du Ciel, auparavant l’Arche de Noé (l’équivalent de Deucalion), le Déluge, les épidémies, chez Pharaon et Moïse, etc. Dans la Bible, le fruit défendu était sous l’aspect d’une pomme. Chez les Grecs anciens, il était plutôt question de la Pomme de Discorde (Banquet de Thétis) jetée sur une table par la malfaisante déesse grecque Éris (fille de Zeus). Ce fruit mit une fin durable à l’ère de l’Âge d’or (l’équivalent de la Paix d’Eden). Dans la religion du Christianisme, il est question de la Chute humaine, de la Chute de l’Homme, en tant qu’être humain, dès le moment où l’Humanité se voit perdre son innocence, et qu’elle commet son premier péché mortel. Malgré l’interdiction solennelle de Dieu, de ne toucher à rien, et de ne surtout pas goûter aux fruits de l’Arbre de la Connaissance, Adam et Ève succombèrent à la tentation, ce qui sera la preuve et l’aveu aux yeux de Dieu, que l’homme est soumis à l’imperfection. Les Hommes et Femmes étant devenus imparfaits, conscients de leur nudité et de leur différence dans cette nudité, ils perdirent leur droit d’accès au monde du Paradis sur les sommets terrestres (par différenciation du Paradis céleste), et furent provisoirement bannis sur les basses contrées de la Terre des mortels, hors des sommets des Jardins d’Eden. Seuls les élus, qui, selon le Calvinisme, seraient les personnes choisies par Dieu pour être sauvées, pourront tenter de racheter la faute originelle commise par les ancêtres de  l’Humanité.  Lors de l’Eucharistie, qui est le sacrement chrétien qui commémore le dernier repas partagé par le Fils de Dieu avec ses amis les apôtres juste avant que Jésus - le Fils de Dieu - ne soit condamné à la crucifixion : La Haute Cène sainte met en scène les apôtres et Jésus qui mangent du pain et boivent du vin, en guise de dernier repas. Bien que tous les adeptes du Christianisme célèbrent la fête de l’Eucharistie, l’interprétation de cet événement peut parfois diverger selon les courants chrétiens. Les catholiques tiennent le pain et le vin pour le véritable corps et sang du Christ, alors que les protestants par exemple ont une approche moins littérale. Il faut savoir et replacer dans le contexte historique donné, que le vin était un haut symbole du dieu romain Bacchus  - Dionysos chez les Grecs anciens -, alors que le pain était le haut symbole de la déesse romaine Cérès  - Déméter chez les Grecs anciens -, laquelle patronnait les Hauts Mystères d’Eleusis. La grande Cérès est une déesse de la Vie incarnée en la céréale. Tandis que Dionysos était le dieu de la Folie que décuple le vin des raisins. Dans le Christianisme, les Évangiles sont les Premiers Livres du Nouveau Testament de Jésus, nommés ainsi par les apôtres de Jésus. Ces derniers portent les prénoms de : Matthieu, Marc, Luc et Jean. Traditionnellement, ils sont tenus pour les légitimes auteurs des Quatre Évangiles, et dont le nom, « Évangile », se réfère également au message de Jésus portant sur la Bonne Nouvelle du Salut, après la Mort. Le terme évangélique désigne de ce fait la forme de christianisme dont le but est de revenir aux doctrines essentielles du Nouveau Testament, mais toutefois, ce, en mettant de côté les interprétations ultérieures de la doctrine originale. Le Mouvement évangélique a débuté avec les enseignements protestants du pasteur  Martin Luther, et ceux de Jean Calvin et d’Ulrich Zwingli, cela, vers le XVIème siècle après la mort du Christ, et ces enseignements furent adoptés par bien d’autres églises fondamentalistes dès lors cet événement. Les notions de punition, sanction et de sentence, sont très présentes dans la doctrine religieuse du Christianisme. L’excommunication est une sanction ecclésiastique qui consiste en l’exclusion d’une église ou d’une communauté religieuse chrétienne. La personne frappée de cette sanction devient une personne excommuniée. L’iconographie religieuse chrétienne est très diversifiée. Une icône désigne une peinture religieuse représentant le Christ ou l’un de ses Saints. Certains personnages de la Chrétienté sont neutres d’avoir commis le péché originel. Ils n'y sont pas soumis, d’après l’Église catholique. Ainsi, chez les catholiques, il est souvent question de l’Immaculée conception. Elle correspond au dogme de l’Église catholique, selon lequel, la Vierge Marie, mère de Jésus Christ, né à Nazareth, avait été préservée du Péché originel. La cause de discorde au sein de l’Église catholique provint, dès le Moyen – Âge, de sorte à créer plusieurs nouveaux courants chrétiens. L’injustice des indulgences prodiguées par le Pape catholique généra la naissance du mouvement chrétien protestant. En cette ancienne période de l’histoire chrétienne, une indulgence définissait le pardon d’un péché et une rémission de la punition contre son auteur. Au Moyen – Âge, les indulgences étaient accordées par l’Église catholique en récompense des bonnes actions et du comportement pieux. Toutefois, le système a dégénéré progressivement, de sorte qu’il soit observé que  la vente d’indulgences  finissaient par servir le financement illégitime de l’Église catholique, générant certains abus et certaines formes d’injustices, au sein et hors des murs de cette même église. De nouvelles doctrines se développèrent, et parmi elles : la doctrine religieuse protestante. Par exemple, la Prédestination était une doctrine protestante qui prônait que tout ce qui se passe a été décidé de toute éternité par Dieu, y compris dans les choix de ceux qui connaîtront le Salut. Les Calvinistes ont développé cette doctrine en affirmant la double prédestination. En ce sens que Dieu a prévu qui serait sauvé et qui souffrirait la damnation éternelle pour ses péchés. Le Christianisme exporta sa doctrine dans toutes les parties du monde. Aux Amériques, par exemple, le Premier grand réveil de la Foi est le renouveau de la Piété religieuse survenu vers le milieu du XVIIIème siècle. Le mouvement religieux a été inspiré par les sermons évangéliques des prêcheurs charismatiques, éveillant chez les gens un sentiment de culpabilité personnelle. Depuis, la Pennsylvanie et le New Jersey, les missionnaires avaient porté ce mouvement dans toute l’Amérique. Le Second Grand Réveil de la Foi, mouvement similaire, a pris place au début du XIXème siècle. Toutefois, en occident, il y eut une grande réforme de l’Église. La Réforme est le mouvement européen du XVIème siècle tentant de réformer l’Église catholique afin de la débarrasser des pratiques corrompues, comme justement l’affaire des ventes d’indulgences. La Réforme de l’Église a débuté par la publication des 95 thèses de Martin Luther en 1517 et elle a abouti à la fondation des Églises protestantes. De nouveaux sacrements s’observèrent. Un sacrement étant une cérémonie religieuse visant la bénédiction de ceux qui y participent. L’Église protestante reconnaît deux sacrements, s’agissant du Baptême et de la Communion. L’Église catholique quant à elle reconnaît sept sacrements, s’agissant du Baptême, de la Confirmation, de la Confession, du Mariage, de l’Ordination, de la Communion et le Sacrement des Malades, orienté contre les maladies. En 1054, survint auparavant le Schisme d’Orient. C’est la séparation de la communauté chrétienne en factions catholique romaine et grecque orthodoxe. Plusieurs raisons sont données à cette scission. Parmi elles, le refus des catholiques de langue grecque de bien vouloir reconnaître et admettre Rome comme principale autorité religieuse de leur foi. Et parce qu’il subsista un désaccord entre les deux scissions, concernant la formation du Saint – Esprit, et portant sur l’utilisation ou non du pain levé pour la communion.
 
 
Le Christianisme européen | Catholicisme romain
 
 
L’Église catholique romaine est la plus grande organisation religieuse unifiée du monde – avec environ la moitié des chrétiens de la planète parmi les catholiques. Le chef spirituel de l’Église est le grand Évêque de Rome, appelé sous la dénomination actuelle de Pape – provenant du grec ancien pappas, ce qui définit le Saint – Père (les Pères). Successeur de la lignée de Saint – Pierre, qui fut le premier évêque de Rome et le premier Apôtre de Jésus. Pour l’Église catholique, le principal objectif est la propagation, la diffusion et l’exportation de la doctrine de Jésus – Christ, selon l’Évangile. Le principe de cette doctrine spirituelle catholique repose sur le postulat religieux original suivant : ‘Dieu sauva le monde des Hommes de l’état de Péché dans lequel  le monde se trouvait. Il fit cela en s’incarnant dans les chairs d’un homme, qui fut désigné comme son Fils. C’est : Jésus de Nazareth’. L’Église catholique en elle – même représente la présence permanente de Jésus, sur la Terre des mortels, c’est-à-dire le Monde. Elle a pour rôle d’assurer que l’œuvre spirituelle de Dieu - quand il s’agit de l’œuvre du salut prévu par Dieu en faveur des êtres humains autrement dits les Hommes – est maintenue en place, sur Terre, jusqu’au retour de Dieu annoncé par les Saintes Écritures. Sept sacrements, tenus pour des signes visibles de la Grâce de Dieu confiée à la charge de l’Église catholique, sont au centre de l’action spirituelle de cette institution religieuse. Le principal Sacrement est l’Eucharistie, une bénédiction où le pain et le vin symbolisent le corps et le sang de Jésus. D’après la foi religieuse catholique, l’âme d’une personne est jugée après la  mort (comme chez les Grecs anciens). Les âmes vertueuses s’unissent à Dieu, dans le Paradis céleste. Les âmes mauvaises vont en Enfer. Les autres âmes se retrouvent au purgatoire pour être purifiées avant leur admission au Paradis. Le purgatoire est le lieu où les âmes des morts achèvent d’expier leurs fautes. C’est un lieu transitoire. Étant la plus grande confession chrétienne reconnue en tant qu’autorité, placée sous les pouvoirs sacerdotaux d’un Pape, le Saint – Père, l’Église catholique est considérée comme l’unique dépositaire et la seule interprète authentique des vérités de foi et des règles morales donnant naissance au Christianisme. Chez les Catholiques, la Vierge connaît une grande vénération populaire. Le dogme de « l’Immaculée conception » et celui de « la Naissance vierge » - conception miraculeuse de Jésus par l’intermédiaire du Saint – Esprit) -, ainsi que le dogme de l’Assomption de la Vierge (narrant son enlèvement au Ciel, corps et âme, ce, à la fin de sa vie terrestre) sont à la base de la Foi chrétienne catholique. Beaucoup de sanctuaires catholiques importants sont associés à des apparitions miraculeuses de la Vierge, notamment à Guadalupe, Fatima et Lourdes. Jésus Christ naquit vers l’An moins 5 avant sa mort, et il trouva la mort crucifié par les romains, vers l’An 30.  Saint – Pierre naquit vers l’An moins 1 avant Jésus – Christ, et sa mort survint vers l’An 67 après Jésus - Christ. La Vierge Marie joue un rôle plus significatif dans le Catholicisme que dans toutes les autres religions chrétiennes – l’image de la Vierge et de l’Enfant y étant très présente.
 
 
Le Christianisme européen | Orthodoxie orientale
                
 
L’Église orthodoxe orientale compte environ 14 églises autocéphales, ne présentant pas de différences dogmatiques, mais dépourvues de structure institutionnelle centralisée. Selon les chrétiens orthodoxes, la lignée ininterrompue de leur Église remonte à Saint Paul et elle représente l’expression originale de la doctrine chrétienne telle qu’elle avait été développée dans l’Est de la Méditerranée. Associée à l’Empire byzantin, l’Église orthodoxe s’est séparée de l’Église catholique romaine lors du Schisme d’Orient de l’An 1054, officiellement en raison des désaccords théologiques concernant la doctrine de l’Esprit Saint, quand elle porte sur la question du Filioque. En pratique, les désaccords politiques entre Constantinople et Rome y avaient joué un rôle considérable. Les Chrétiens orthodoxes considèrent la vie religieuse spirituelle comme une forme de theosis qui conduit les êtres à devenir peu à peu divin. C’est une démarche dans laquelle le croyant est spirituellement transformé par un processus d’identification mystique avec le personnage de Jésus – Christ. La prière et la contemplation des mystères de la Foi (comme chez les Bouddhistes) sont au centre du mode de la vie spirituelle, dont le monachisme est un exemple idéal. L’Orthodoxie orientale tient la résurrection de Jésus Christ pour le fait du Mystère essentiel du Christianisme, et laquelle renaissance, fait espérer la victoire finale du Christ. Jésus de Nazareth est le Christ, souvent représenté au sein de l’Église orthodoxe, en tant que Christ pantocrator, ce qui veut dire littéralement : Le Christ - Tout  - Puissant.
 
Toutefois, Le Christ se dissocie encore de Dieu, son Père.    
 
L’Orthodoxie est donc un groupe d’églises chrétiennes autocéphales, représentées dans l’Est de l’Europe occidentale et par - delà la Méditerranée. Elles mettent un fort accent religieux sur le respect des Mystères des Grands Sacrements. Dans la culture de l’Église orthodoxe, les icônes - généralement nommées les Eikona en grec – semblent essentielles, au niveau  des cultes orthodoxes orientaux plus précisément. Car ces images du Christ et de sa Mère, somme toute très stylisées, ainsi que celles des Saints qui les honorent, ornent à profusion les églises orthodoxes et  les maisons des fidèles. Dans les églises, elles figurent réunies là où un grand iconostase, une sorte de cloison couverte d’icônes, sépare la nef du sanctuaire où officie habituellement le prêtre orthodoxe.  Les Chrétiens orthodoxes pratiquent les rites byzantins. Ils ne vénèrent pas les icônes en tant que telles, mais ils honorent la présence spirituelle de l’archétype représenté, réceptacle de la Grâce et de l’Énergie divines, à proprement parler. En se représentant le Christ dans une image, selon l’iconographie, l’Orthodoxie affirme que le Christ est l’incarnation visible de Dieu. Pour l’Orthodoxie orientale, l’Esprit – Saint relève du Père seul, à l’exclusion du Fils. Cette question incarne la Querelle du Filioque et elle sépara durablement l’Orthodoxie du Catholicisme.    
 
 
Le Christianisme européen | La Bible
 
 
Le livre le plus vendu de tous les Temps, durant l’ère humaine, reste certainement celui de la Bible. La Bible chrétienne est une collection de textes rédigés par une quarantaine d’auteurs en trois langues en l’espace de 1500 ans. Qui plus est, plusieurs versions de cet ouvrage religieux coexistent au sein des communautés concernées. En termes de structure, la Bible est formée de deux parties. La première est constituée de l’Ancien Testament, rédigée entre l’An moins 1200 et l’An moins 165 avant Jésus – Christ. Il comporte 39 livres traitant de l’Histoire du monde chrétien depuis sa création. Cette partie du livre s’appelle la Genèse, et cette période remonte jusqu’à une époque précédant la naissance de Jésus – Christ. Cette partie du livre correspond au plus volumineux des deux chapitres. En contrepoids, le Nouveau Testament fut rédigé vers l’An 1 après Jésus – Christ. Formé de 27 livres narrant la vie terrestre de Jésus de Nazareth, et les origines du Christianisme qui fondera les bases de la nouvelle Église catholique. Les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean sont suivi de compte rendu des 30 premières années du Christianisme. Selon l’Acte des Apôtres, ce compte rendu est dû à Saint – Luc. Il est renforcé de 21 épîtres rédigées par Saint – Paul et d’autres apôtres. Le dernier chapitre est la vision selon Saint – Jean, à propos de l’Apocalypse, et portant sur la fin de toute cette aventure du Christ, découlant des doctrines religieuses qui fondent l’ère du Christianisme. Bien qu’écrits par plusieurs personnes, et pour des publics différents, les quatre Évangiles racontent les principaux événements de la vie de Jésus de Nazareth, ce, de manière assez similaire, ce qui demeure troublant. Saint - Matthieu et Saint – Jean sont censés avoir connu personnellement Jésus de Nazareth. Saint – Marc et Saint Luc étaient quant à eux des proches des premiers Apôtres. Les Évangiles ont été établis après la crucifixion, durant le courant d’une période allant jusqu’à 70 ans après la mort de Jésus. Les textes sacrés des Épitres ont été adressés par les chefs de l’Église, à leurs fidèles, et, à l’exception des épîtres aux Romains et aux Hébreux, les autres épîtres ne sont pas censées représenter officiellement la doctrine chrétienne. En tant que tels, ces textes donnent plutôt l’impression d’un dialogue, d’un discours monologue,  ou de réponses à des questions que posent les fidèles de cette période. Les versets de la Bible les plus connus furent traduits en 3000 langues anciennes et modernes. C’est le cas de celui de Jean 3 : 16, par exemple. Et la totalité de la Bible demeure traduite en près de 400 langues. Les dévots chrétiens qui honorent le Livre de la Bible estime que l’ouvrage fut divinement inspiré, c’est-à-dire : inspiré par Dieu à ses auteurs. Et l’ouvrage est donc perçu comme l’œuvre d’un unique auteur : Dieu. C’est pourquoi, la Bible, formée du Nouveau et de l’Ancien Testaments, est le Livre sacré du Christianisme. Vers l’An moins 5 avant Jésus – Christ, il y eut la rédaction de certains passages de la Bible hébraïque. Puis vers l’An 250 avant Jésus – Christ, une traduction de la Bible hébraïque vers le Grec ancien fut vraisemblablement entreprise. Vers l’An 200 après la Crucifixion de Jésus de Nazareth, le Nouveau Testament fut traduit en latin. En l’An 1377, la première traduction française de la Bible est remise au Roi Charles V.  En l’An 1456, avec l’avènement de l’ère de l’imprimerie, est édité le premier ouvrage imprimé de la Bible, c’est la Bible de Gutenberg. Puis vient en l’An 1534, l’édition de la Bible de Luther, qui dispose la toute première traduction complète en allemand. En l’An 1558, la Ville de Genève voit l’édition d’une Bible induisant la toute première numérotation des versets. Enfin, en l’An 1611, après l’attaque savoyarde des remparts de Genève, fut éditée la toute première Bible protestante. Elle fut remise au Roi Jacques 1er d’Angleterre.               
 
Référence : Russell Manning
 
  
Le Christianisme européen | Le Luthéranisme
 
 
En l’An 1517, Martin Luther, un moine et théologien de la région de Wittenberg en Allemagne, se révolta contre le Pape qui procédait injustement à la vente « d’indulgences » pour enrichir illégitimement l’Église catholique, provoquant d’irréparables injustices sociales. En effet, l’Église catholique avait trouvé un moyen lucratif de renflouer ses caisses, en promettant aux fidèles la rémission de leurs péchés en échange de dons financiers. Ce qui revenait à dire, de façon sous – jacente, que seuls les riches et les monarques avaient le droit à la rémission de leurs péchés, mais qu’aucun salut n’était envisageable pour les pauvres. Aussi, aux yeux de l’Église de cette époque ancienne, valait – il mieux que l’individu soit riche, s’il souhaita être admis un jour au royaume de Dieu, avec la rémission de ses péchés. Ceci générait un engrenage social, où seuls les riches avaient le droit d’être respectés. Mais souvent, ces riches étaient des criminels pervers, dont la fortune leur provenait des larcins qu’ils avaient occasionnés à leur prochain, ce, tout au long de leur vie pervertie par le mal et le péché. Il en découla une injustice nourrie par les gens riches, au détriment le plus souvent des personnes pauvres. Et l’Église catholique, bien que fourvoyée par le péché capital de la cupidité référencée complémentairement à l’avarice, cautionnait vraisemblablement une injustice et des inégalités faites aux gens du bas peuple, alors que cela l’éloignait de ce fait de la volonté pieuse de Jésus de Nazareth au nom duquel pourtant  elle avait été fondée. Aussi, un jour, le moine Martin Luther se révolta virulemment contre son propre Pape, lequel Monarque de l’Église, en cette époque du Moyen – Âge, fermait délibérément les yeux sur la corruption observable au sein même de la Sainte – Église, pourtant une défenseuse de la haute philosophie religieuse chrétienne, issue de la vie réelle du personnage de Jésus de Nazareth : Le Christ. Pour le moine Luther, seul Dieu  Tout Puissant  disposait de la prérogative de pouvoir accorder la rémission des péchés. Nul pape ne le pourrait faire à Sa place. Ainsi, dans ce contexte de grande insatisfaction face à la politique de corruption cautionnée par l’Église catholique, vu l’offense faite à la pensée pure du Christ, et avec l’invention récente de la presse typographique – car l’homme venait d’inventer l’imprimerie -, les idées nouvelles du Moine Luther se répandirent rapidement, aboutissant à l’ère des grandes réformes. Ainsi survinrent, les nouvelles idées de la Réforme protestante de la Sainte – Église. Selon le moine Martin Luther, tout chrétien ne peut être assuré de son Salut, que par la Foi ; de cette foi merveilleuse qui ne calcule pas à mal. Parce que Dieu n’accorde la justification du Ciel qu’à celui qui est animé par la Grâce qui provient de l’Esprit - Saint. Dès lors, ce serait en raison de la concupiscence toujours présente en lui, que l’Homme demeurerait en même temps, c’est-à-dire simultanément et paradoxalement, selon la foi chrétienne, un personnage qui réunit en lui – même « et le juste et le pêcheur ». Toutefois, si l’individu pêcheur accepte de porter son regard vers le Christ, alors peut – il  espérer parvenir au Salut par la Grâce céleste. Pour l’époque indiquée, la concupiscence désignait tous les attraits pour les plaisirs sensuels, dans le cadre définit par le langage religieux. Ce qui dès le XIème siècle déjà, désignait aux yeux de l’Église catholique et ses fidèles,  la symbolique du péché capital de la luxure définissant la recherche sans retenue des plaisirs sensuels. Pour en revenir au Moine Luther, ce dernier avait conçu une nouvelle doctrine religieuse basée sur l’étude approfondie et attentive du Livre de la Bible. Martin Luther s’était employé à la traduction du Livre de la Bible, et avait réinterprété tous les textes bibliques, du latin vers l’allemand vernaculaire. Pour les fidèles de l’Église protestante, le Livre de la Bible dirige toute pensée et pratique religieuse sous – jacente et la foi individuelle y considérée comme étant extrêmement importante. Certains disciples de Luther, les piétistes, mirent l’accent sur les éléments émotionnels et subjectifs du processus de la Foi. Bien que le culte luthérien ait conservé la centralité de la célébration de la Sainte – Cène (le dernier Repas du Christ), un rôle significatif fut accordé à la lecture des Saintes – Écritures, de même qu’à la Prédication, et autant qu’aux Hymnes religieux.   Le Luthéranisme est une branche du Christianisme protestant inspirée par les enseignements religieux de Martin Luther, lesquels reposent sur l’idée de justification « seulement par la Grâce » de la Foi, qu’accorde l’Esprit - Saint. Le moine Luther avait réagi à ce qu’il tenait pour le culte des saints du Catholicisme romain car, selon lui, les chrétiens ne devaient pas avoir d’autre médiateur que le Christ. Les luthériens ne vénèrent pas les saints en tant qu’intercesseurs, mais ils les honorent comme des exemples de foi pure et de miséricorde divine. Similairement, beaucoup de luthériens adressent leurs prières à la mère de Jésus, considérant que Dieu fait son œuvre à travers elle, mais ils insistent en voulant prétendre qu’il ne s’agit uniquement que du travail de Dieu. Martin Luther vint au monde en l’An 1483, et il mourut en l’An 1546 à l’âge de 63 ans. L’affichage des 95 thèses du Luther dans l’une des église de Wittenberg, posant des questions sur la validité des indulgences papales, est tenu pour le point de départ de la Réforme protestante.
 
 
Le Christianisme européen | Le Calviniste
 
 
Le philosophe Jean Calvin, fut un théologien protestant de nationalité française qui vécut à Genève. Il porta plus loin encore l’évolution de « La Réforme protestante », telle que mise en route auparavant par le Moine Martin Luther. À ce jour, plus de 40 millions de chrétiens dans le monde entier suivent les principes calvinistes. Le  Calvinisme enseigne les valeurs de la souveraineté absolue  de  Dieu ; et le Calvinisme redonne une définition de la Dépravation totale  de l’Humanité – c’est à dire : le Péché originel et sa définition originale. Le Calvinisme prétend qu’en conséquence de « la Chute de l’Homme », et à cause de la perte de son innocence, tous les gens sont chacun globalement les esclaves du péché, et donc, de ce fait, le calvinisme prétend que les individus demeurent bien incapables de faire preuve de moralité. Ils ne le peuvent du moins sans obtenir l’aide d’un intermédiaire extérieur. Selon les calvinistes, Dieu  - qui aurait pu condamner à juste titre l’ensemble de l’Humanité -  décida néanmoins de se montrer miséricordieux envers certains de ses représentants. Les calvinistes croient que les élus de Dieu seront sauvés par la Grâce irrésistible du divin Créateur, et non pas par une quelconque vertu, ou autre qualité que les élus posséderaient. Dieu reste souverain ; et Il demeure le seul Maître du Salut de l’Homme. Que Dieu lui accordera par le biais de la Prédestination. Seuls les élus de Dieu  conservent une chance de connaître le Salut céleste et s’ils l’obtiennent, les Bienheureux resteront pour l’Éternité en communion avec le Dieu suprême. Tous les autres représentants de l’Humanité, dès lors qu’ils ne figurent pas parmi les élus choisis par Dieu, seront fatalement condamnés, d’après les idées philosophiques du calvinisme religieux. Le Calvinisme prône, en conséquence, que les pratiques instituées par le Nouveau Testament  doivent être l’unique source à observer afin de renforcer le pouvoir de la Foi chrétienne. C’est le principe régulateur, aboutissant sur le refus de toute image ou icône au sein même des murs, dans les églises protestantes, lesquels seront à décorer plutôt par des textes, comme ceux des Dix Commandements. D’un point de vue extérieur, le fait de concevoir une élite humaine comme seule digne de la rédemption peut en un certain sens et risque, conforter et renforcer la définition du péché capital de la jalousie – liant complémentairement la définition de l’envie. Autant qu’il peut déclencher le processus du péché capital de l’orgueil, le plus dangereux des péchés capitaux. Récemment, les hymnes ont pris une place plus importante dans le culte protestant. Les Cinq points du Calvinisme – selon les éléments suivants - prônent la croyance en : la Dépravation totale, l’Élection inconditionnelle, le Rachat limité, la Grâce irrésistible et le Salut des Saints. Dans le Calvinisme, la Prédestination reste, selon la définition protestante, le prétendu choix de Dieu, de ne sauver que certains élus, tout en laissant les autres êtres humains souffrir – même si ce n’est le plus souvent qu’à juste titre -. Astreints à la Damnation éternelle afin qu’ils expient les péchés dont ils se sont rendus les fourbes auteurs durant leur vivant, tous les pêcheurs, quels qu’ils soient,  n’ont pas de Salut et doivent expier leurs fautes. Ce qui peut sembler n’être, qu’un concept bien réducteur de la Sagesse d’un dieu. Il va de soi, que la conception humaine délimite ici, par elle – même, la dimension de la mansuétude de Dieu, ce qui n’engage qu’elle – même en tant que concept religieux. Certains calvinistes pensèrent que Dieu aurait choisi ceux à sauver avant la chute de l’Homme – ce serait le principe du supralapsarisme - ; Tandis que d’autres calvinistes, quant à eux, prétendaient que le choix divin était intervenu après cette même chute de l’Homme – ce serait le principe de l’infralapsarisme. Parce que, pour les calvinistes, le Salut exige logiquement l’existence d’un danger après la Mort, et duquel Dieu doit nous sauver. La « Double Prédestination » chez les protestants calvinistes prône une idée religieuse selon laquelle Dieu choisit dès lors qui sauver et qui damner. Induisant l’idée d’un certain favoritisme parmi les hommes, avec peu d’espoir pour les femmes. Ce qui, à cette époque historique, s’imprègne du contexte social entre les riches et les pauvres. Il faut savoir que Jean Calvin naquit en l’An 1509. Et qu’il mourut en l’An 1564. Pour les calvinistes de son époque, la loi de Dieu est absolue et les élus ne seraient sauvés seulement qu’à travers Sa Grâce et Sa Miséricorde.
 
 
Le Christianisme européen | L’Anglicanisme | L’Église d’Angleterre
 
 
En l’An 1521, le Saint – Pape Léon X décernait au Roi Henri VIII d’Angleterre un titre prestigieux, celui de « Défenseur de la Foi » - soit Fidei desensor –, ce, en vertu de l’ouvrage pamphlet rédigé par le roi, et qui accusait d’hérésie le Moine Martin Luther, toutefois fondateur de l’Église protestante. Cependant, treize ans plus tard, et pourtant, c’est en l’An 1534, qu’un acte officiel du Parlement vint déclarer avec perte et fracas que le Roi Henri était condamné à l’excommunication, ce, par le Pape, le Haut Saint – Père, lequel incarne le pouvoir religieux autant qu’il détient le titre de « chef suprême de l’Église d’Angleterre ». Le roi fut excommunié en raison de son irrespect des règles du mariage, et à cause de son inobservation des mœurs religieuses chrétiennes (concubinage). Les origines historiques peu habituelles de l’Église d’Angleterre - reposant en partie sur le Renouvellement religieux,  l’Histoire d’amour royale, et la Realpolitik – définissent néanmoins les caractéristiques de l’Anglicanisme en tant que ‘Mouvement chrétien protestant’. La communauté anglicane est formée de 44 provinces placées sous l’autorité de l’Archevêque de Cantorbéry qui incarne « le premier d’entre les égaux » (primus inter pares). L’Église anglicane présente une très large gamme de croyances et de pratiques. La « Low Church » - dite la Basse Église – est marquée par le mouvement évangélique, autant qu’elle met l’accent sur ses propres origines provenant de la Réforme, en se basant aussi sur l’autorité des textes bibliques. La « High Church » - dite la Haute Église – se focalise, quant à elle,  plutôt sur la liturgie et la continuité de l’Église anglicane, avec des bases reposant sur les origines des textes d’avant la Réforme. L’adhésion par le personnage du théologien Richard Hooker, au principe de l’inclusivisme - lequel principe se dérive principalement des Saintes Écritures, et est influencé par la Raison, autant qu’il est soutenu par la Tradition – est une affirmation de la Nature de l’autorité religieuse anglicane. L’Anglicanisme réunit les croyances religieuses d’un groupe d’Églises issues de l’Église d’Angleterre, d’après la Réforme protestante. Comme dans nombre d’Églises chrétiennes, le statut des femmes dans la communauté anglicane est très controversé. La plupart des archevêchés anglicans ordonnaient des femmes pasteurs, dont certaines sont même devenues des femmes Évêques. Pour beaucoup, ceci soulève la question de l’égalité face à Dieu. Pour certains représentants de l’Église anglicane, l’ambiguïté de la vision biblique est cruciale dans la question posée. Par exemple, l’Épître aux Galates 3 : 28 affirme qu’il n’y a plus ni homme, ni femme, devant Dieu, car tous deux ne sont qu’un seul être réunis en le Christ. La controverse est alimentée par une épître contradictoire, il s’agit de la Première Épître à Timothée, laquelle subordonne les femmes aux hommes et exigent en conséquence des femmes qu’elles gardent le silence durant le déroulement du culte religieux. Ce serait une obligation imposée dans le cadre de la pratique religieuse anglicane, d’après le texte référé à Timothée. Le roi Henri VIII, dont la naissance survient en l’An 1491, meurt en l’An 1547 à l’âge de 56 ans. La naissance du théologien Richard Hooker survient sept ans plus tard, en l’An 1554, tandis que la mort devait l’atteindre en l’An 1600. Les Églises régionales et nationales de la communauté anglicane affirment leurs croyances protestantes lors d’un événement particulier, c’est celui de la Conférence de Lambeth, laquelle se réunit tous les dix ans.
 
      
Le Christianisme européen | Le Méthodisme
 
 
Bien plus tard, dans le courant des années 1730, le prêtre anglican John Wesley et son jeune frère Charles formèrent à leur tour, un groupe avec les étudiants qui fréquentaient l’Université d’Oxford (en Angleterre). Leur but fut d’étudier de façon approfondie les Saintes – Écritures du Livre de la Bible. En l’An 1739, John Wesley en conclusion aurait fondé vraisemblablement un nouveau mouvement religieux qui se nomme : le Méthodisme. Le Méthodisme est un mouvement religieux, qui illustre un courant dérivé du protestantisme évangélique, et dont le nom se référait nominativement à  la                        « méthode » de prière et d’étude, telle qu’appliquée par les fidèles de Wesley. Ceux – ci pratiquaient régulièrement la Communion et le Jeûne, en s’abstenant, et des amusements, et du luxe, et préférant s’occuper le plus souvent des pauvres et des nécessiteux. Le Méthodisme est caractérisé par l’accent que ce dernier met sur l’importance de la Transformation spirituelle de l’individu grâce à l’étude attentive des Saintes – Écritures et l’Action pratique en faveur du Bien – être social et de la Justice. Les représentants du mouvement religieux du Méthodisme, étaient de fervents  partisans de l’abolition de l’esclavage, sous toutes ses formes, ainsi qu’ils s’associaient au mouvement de la Tempérance. Les méthodistes s’efforcèrent d’exporter leur message spirituel et religieux au-delà des mers à travers une activité de missionnaire très développée. Intéressés par les questions sociales, les méthodistes prêchaient aussi leur foi hors des églises, présentant le Saint - Évangile sur les places des marchés, autant que dans les prisons. Les Églises méthodistes pratiquent souvent un service, le premier dimanche de l’année, durant lequel les fidèles réaffirment leur totale confiance en Dieu et leur volonté personnelle de se consacrer à Son service. Le Méthodisme serait donc un mouvement religieux revivaliste émergé de l’anglicanisme, et mettant l’accent sur le besoin de piété personnelle et de bonnes actions individuelles en réaction à la Grâce de Dieu.  Les méthodistes ont joué un rôle notable dans le Premier grand Réveil de la Foi en Amérique, entre les années 1730 et 1740. Le mouvement revivaliste a eu une grande influence sur l’avenir des croyances religieuses américaines, encourageant le scepticisme envers le rituel et les traditions religieuses établies et mettant davantage l’accent sur l’importance de la foi personnelle et des bonnes actions individuelles. Le plus célèbre prêcheur, itinérant et méthodiste, a certainement été George Whitefield, dont les sermons attiraient les foules et provoquaient des conversions de masse. Né en l’An 1707, Charles Wesley mourut en l’An 1788 à l’âge de 81 ans. Tandis que son frère John, fondateur du Méthodisme, né en l’An 1703, décédait en l’An 1991, âgé de 88 ans. La morale religieuse et le bien – être social sont au centre de la pratique méthodiste. Le fondateur du méthodisme, John Wesley, était un fervent partisan de la Tempérance, et de l’abolition de l’esclavage. D’où la célébrité et le succès du mouvement religieux méthodiste aux États – Unis, et en Amérique du Sud, de même qu’au Canada.
   
 
Le Christianisme européen | La Société religieuse des Quakers
Les Églises anglophones
 
 
En l’An 1650, le « Seeker » - autrement dit : le chercheur –, George Fox était un chrétien, qui fut jugé coupable de blasphème envers Dieu  et toute l’église, ce, par le tribunal de son État. Lorsque le condamné lança au juge : « Fais ton salut avec crainte et tremblement ». Le magistrat qui se moquait de lui rétorqua à Fox, avant de leur faire emprisonner : Pauvre « Quakers » - ce qui signifie le « Trembleur ». Le juge l’avait néanmoins condamné à l’emprisonnement. Le terme « Quakers » aurait été rapidement adopté par des groupes entiers de revivalistes chrétiens qui se faisaient appeler dès lors : les Enfants de la Lumière ou les Amis de la Vérité ou encore la Société  des Amis. Selon les adeptes religieux du mouvement chrétien de George Fox - autrement encore dénommés : les quakers -,  l’expérience directe de Dieu à travers le Christ est accessible à tous, et cela, sans une médiation rendue obligatoire du clergé. Et Dieu est toujours présent, pour tous, ce, à travers la lumière intérieure, et sans que soit nécessaire, forcément, l’intermédiaire des sacrements religieux. Bien que des réunions régulières de culte soient organisées dans le cadre de leurs assemblées de prière, elles sont libres, sans leader ou structure prédéterminée. Parfois, les participants parlent tour à tour lorsqu’ils se sentent dirigés par le Saint – Esprit. Fréquemment, l’assemblée se déroule en silence, puisque les quakers se réunissent simplement pour méditer, en compagnie de Dieu et de leurs frères. Pour la plupart des quakers chrétiens, il est important de témoigner de sa foi dans les actions quotidiennes, qui visent à incarner les valeurs de paix, d’égalité, de simplicité et de vérité. Ce mouvement religieux chrétien rejette la hiérarchie et plus particulièrement les institutions religieuses divergentes ou contradictoires, et il se fonde sur la recherche dans la méditation de l’Esprit apporté par le Christ et éclairé par la Lumière intérieure. Les quakers chrétiens s’engagent à promouvoir la paix dans le monde et ils sont opposés à toutes les formes de violence et de conflit armé. Leur pacifisme repose sur le commandement divin : « Tu ne tueras point », et sur celui de Jésus Christ, qui, quant à lui, préconise la charité chrétienne d’aimer ses amis, autant qu’il faut également savoir et pouvoir, par charité, aimer ses ennemis. Leur force s’appuie sur leur foi en la Lumière intérieure tournée vers Dieu. Les quakers chrétiens semblent être des objecteurs de conscience. En 1947, cependant, la Société religieuse des quakers reçut le Prix Nobel de la Paix. Quant à lui, George Fox, son fondateur, est né en 1624, et il serait mort en 1691, à l’âge de 67 ans. Les quakers pensent que la Lumière intérieure de Dieu existe en chaque personne, et que de cette perspective et de ce point de vue, tous les êtres humains sont égaux en droit. Ce qui semble fonder l’une des célèbres bases de la déclaration des Droits de l’Homme.   
 
 
Le Christianisme européen | Quelques Définitions complémentaires
 
 
Le Baptême est l’un des Sacrements religieux chrétiens parmi les plus importants de l’Église. Haut Sacrement de la régénération de l’âme, par le biais de l’eau et par celui de la parole, la personne à baptiser est immergée dans de l’eau - ou aspergée d’eau - dans le cadre de son initiation à la foi, selon un acte qui symbolise supposément la purification de l’âme selon le rituel dans le cadre du  culte antique de l’eau. Dans la plupart des Églises chrétiennes, le baptême est donné aux enfants en très bas âge. Mais il demeure possible de le recevoir, octroyé à l’âge adulte également. Le Chabbat est le jour de repos et de culte, dans le cadre des religions Judéo – Chrétiennes. Selon le texte de la Genèse, en effet, Dieu aurait créé la Terre et le Monde, en six jours, tandis qu’Il consacrait le septième jour à Son entier Repos (Jour de la Béatitude). Les Juifs observent le jour de chabbat durant le sixième jour de la semaine, soit le jour du Samedi. Tandis que la plupart des Chrétiens le pratique le Dimanche. Le terme de La Guerre spirituelle  définissait donc la conviction chrétienne que la Volonté de Dieu est constamment assiégée par les forces du Mal, sous bien des formes. Depuis l’opposition à la religion chrétienne, allant jusqu’à la possession du corps par le diable. Plusieurs églises évangéliques promeuvent cette idée et elles pratiquent parfois en conséquence des exorcismes afin de prétendument libérer ceux qui sont possédés par le diable. Le millénarisme définit  la croyance qui aspire à estimer pour vraie, l’idée religieuse qui prétend qu’après un règne de mille ans, Jésus Christ reviendra afin de prononcer le Jugement Dernier. Ceux qui croient à un règne de mille ans de Jésus avant le Jugement Dernier, pratiquent le millénarisme. Ce dernier est souvent lié à l’idée que le monde est gouverné par des forces corrompues ou néfastes qui doivent être renversées afin que la vraie foi prévale. Le monachisme est une pratique ou principe religieuse impliquant une vie retirée du monde,  afin de la consacrer au développement spirituel et à la prière. Tiré du grec ancien « monos » qui signifie « être seul », « solitaire », nombre de religions - dont le Christianisme, le Bouddhisme, et l’Hindouisme - comportent et proposent des traditions proches de ce type de retrait du monde, à l’écart de la vie populaire. La Montée au Ciel  désigne la croyance selon laquelle Jésus Christ réapparaîtra dans le Ciel et que tous les vrais croyants y monteront pour l’accueillir. Toutefois, il y a un certain désaccord sur le moment où cet événement surviendra. Selon certains historiens religieux, cet événement serait déjà arrivé lors de la destruction de la Ville de Jérusalem, survenue en l’An 70, selon l’Évangile de Matthieu (Matthieu : 24). Lorsque - dans un état extatique et, selon certains groupes religieux, alors qu’elle est possédée par une force surnaturelle - une personne prononce des mots incompréhensibles pour quiconque  n’aurait pas le don d’interprétation, selon un phénomène appelé aussi « glossolalie » : il est alors question d’une expression qui prétend que la personne est capable de « parler en langues ». La fête de la Pentecôte est une célébration chrétienne honorant la descente de l’Esprit – Saint sur les Apôtres, cinquante jours après la crucifixion du Christ. Tiré du terme « pentêkostê » en grec ancien,  signifiant  littéralement  « cinquante   jours  après  la Pâque », selon la Bible, ce serait après une descente mystique de l’Esprit – Saint rendu présent parmi le groupe des disciples de Jésus, que les apôtres de ce dernier reçurent le don de parler en langues, commençant à montrer cette capacité. Il est rapporté que tous ceux parmi les témoins présents, qui les auraient dès lors entendus, les auraient assurément compris, mais chacun dans sa propre langue. Ce qui relève du miracle de Dieu. La Pâques est une fête annuelle chrétienne, qui commémore  le grand mobile chrétien, selon lequel, il est prétendu par l'Église et le Christianisme, que le Christ fut ressuscité du royaume des morts, le troisième jour après sa crucifixion par Ponce Pilate. Le repentir définit le regret ressenti en raison de mauvaises actions commises dans le passé et la volonté de s’engager à changer son mauvais comportement. Dans un contexte religieux, le fait de montrer de la contrition en raison d’avoir transgressé des règles et le fait de réaffirmer sa croyance en une foi pieuse, redéfinit le repentir. La Résurrection est le retour du corps à la vie après la déclaration de sa mort. En vertu de la croyance chrétienne, d’après la Bible, le Christ est et serait revenu à la vie trois jours après le placement de son corps dans la tombe qui lui avait été réservée. La Résurrection est l’une des doctrines centrales de la Foi chrétienne, car elle représente la possibilité de rédemption pour tous les croyants après leur mort. Les Textes sacrés déclarèrent ainsi : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine », selon une citation trouvée dans la Première Épître aux Corinthiens (15 : 14). Les sept péchés capitaux fondamentaux, dans le Christianisme, sont : la Colère,  l’Orgueilla Jalousie (l’Envie), la Paressela Luxurel’Égoïsme (la Cupiditél’Avarice) et la Gourmandise. À ceux – ci, viennent s’ajouter pour les Bouddhistes, deux autres péchés fondamentaux supplémentaires, qui sont ceux de la Haine  et celui qui concerne le  Mensonge (l’Illusion). Découlant à conséquence du péché originel précurseur chez les Chrétiens.
La rédemption étant le haut Salut du genre humain octroyé par Jésus Christ, après qu’il ait racheté les fautes du genre humain. Le mysticisme est la croyance selon laquelle l'homme peut, par la prière, l'extase, l'ascèse, communiquer directement avec Dieu, et il repose plus sur le sentiment religieux, que sur la rationalité de la raison. L’ascèse étant une discipline de vie, un ensemble d’exercices pratiqués en vue d’un perfectionnement spirituel. La Trinité  reste un dogme religieux affirmant que Dieu  existe subdivisé en trois personnes et entités : le Haut Père divinle Fils divin, et l’Esprit – Saint. Lesquels ne sont dans l’Essentiel, qu’une seule entité unique. Reconnu comme un grand principe central de la foi chrétienne, et bien que sa formulation précise soit cependant controversée, et bien que ce dogme ait été l’une des raisons majeures du Schisme d’Orient de 1054, selon le désaccord survenu entre l’Église orthodoxe grecque (Alexandrie) et l’Église catholique romaine (Rome), au demeurant resta malgré tout spécifié que la Sainte Trinité  incarne le Pèrele Fils et le Saint – Esprit
     

Référence : Russell Manning
 
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