Hindouisme - Spiritualité et religion

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Hindouisme

Les divinités de l'Hindouisme | Brahma Indra Vishnou Shiva Krishna
 
Quelques mots sur l'Hindouisme 

Définition | Doctrine | Conception idéologique | 
Religion | Mode de vie

  
L’Hindouisme  |  Quelques définitions basiques | Description générale
 

L’ascétisme définit une pratique imposant par piété des exercices de pénitences, des privations, des mortifications, afin d’atteindre une plus grande conscience spirituelle. L’Athéisme réunit les personnes qui ne croient pas à l’existence de Dieu ou d’un Être supérieur. Les Brahmanes constituent la caste des prêtres hindous. Littéralement, le terme désigne toute personne qui connaît la symbolique de « brahma », c’est-à-dire : la Parole sacrée, ou aussi différemment : l’Esprit spirituel sacré. En Inde, et dans les autres régions orientales, les castes sont les classes sociales en lesquelles est divisée la société religieuse hindoue. Il y a quatre castes principales. La caste des brahmanes qui regroupe les enseignants et les prêtres. La caste des kshatriya qui regroupe les nobles, les riches, et les bourgeois ainsi que les guerriers. La caste des vaishya qui regroupe les agriculteurs et les marchands. Et enfin, la caste des shudra qui regroupe les artisans et les serviteurs. Une multitude d’autres castes et de sous – castes existent dans ces régions en se rapportant à divers métiers et à différentes lignées familiales. L’ordre des castes continue à régir la manière dont les Hindous se marient, prient ou interagissent globalement. Le dharma qui signifie « maintenir » est la loi naturelle qui régit l’Univers. C’est une loi cosmique qui semble très difficile à cerner, tant sa subtilité est complexe à interpréter. Dans l’Hindouisme, le terme se réfère surtout à la manière dont les êtres humains se conforment à cette loi naturelle : ordonnant les coutumes, le code religieux, les rites de passage et le devoir ainsi que le rôle des différentes castes. Chaque individu dispose de son propre dharma (équivalent du karma ? C’est-à-dire : destin ?), de même que sa propre manière naturelle d’être dans le monde, notre planète, et notamment dans le monde universel. Par exemple, le Stridharma définit le dharma des femmes. Dans le Bouddhisme, complémentairement, ce terme se réfère également, et en partie, à l’enseignement du Bouddha. Le stade de l’Illumination, d’après la traduction du terme sanskrit bodhi, symbolise le stade de l’Éveil. L’Illumination permet de percevoir la véritable nature de la Réalité universelle, la Réalité en tant que telle, dans sa globalité. Les gourous sont les leaders  des sociétés secrètes religieuses de l’Inde, ce sont de grands maîtres spirituels. Le terme gourou signifiant littéralement : « Tout personnage dans sa gravité ». Le terme Kami, dans le Shintoïsme, désigne les forces visibles et invisibles de la Nature, également représentées par les êtres spirituels incarnés. Le Karma demeure la force active impersonnelle qui propulse tout être humain, d’une vie à une autre, et le Karma définit dès lors le pouvoir spirituel qui, conférant  sa forme au destin de sa vie présente, protège ou inspire, ou influence, toutes les actions, toutes les décisions, des êtres vivants, en tant qu’individus dissociés d’une masse, d’un groupe, c’est-à-dire : en tant qu’individualité. Le Karma est l’énergie de la Destinée, ou celle du Destin, et symbolise en quelque sorte la Destinée. Vraisemblablement, à l’origine de sa définition, le Karma demeurait fortement connecté à l’action spirituelle de l’individu qu’il concerne. Pour Bouddha, le Karma était issu de l’intention étayant les actions humaines, les renforçant ou soutenant par des arguments vitaux susceptibles de les justifier. Comme le Karma dispose une loi universelle, les notions de récompense ou punition n’entrent pas en considération de la définition concernant le Karma. Les actions vertueuses produisent naturellement des situations positives tandis que les actions immorales produisent inévitablement des situations désagréables. Il ne faut donc pas comprendre le Karma comme le fait d’un fatalisme, ou à l’opposé, comme le fait d’un déterminisme. Un mauvais Karma peut être purifié et le bon Karma peut être généré. Car la nature de l’Homme, c’est de se bonifier. Ainsi, le Mahayana est une variante plus tardive et plus spirituelle de la vision du Bouddhisme authentique original. Le mot signifiant le véhicule, ou le vase en tant que véhicule de l’âme (lire sous Ilithye).  Le Mysticisme est une approche de la vie mettant excessivement l’accent sur l’intuition et l’expérience directe avec le divin. Le Nirvana est l’aboutissement final de la voie bouddhique authentique traditionnelle. De ce fait, le Nirvana définit la conclusion de tout le cycle des Renaissances, et la fin du Samsara. C’est-à-dire : le terme et la fin définitive de l’Errance allant d’une vie à une autre – le Samsara. Le Nirvana de désigne pas l’extinction de la personne, mais bien celle des trois feux des puissances pécheresses suivantes : la cupidité, la haine et l’illusion du mensonge. Le ‘Bouddha – Fils’, soit encore dénommé parfois, également sous le nom de : ‘l’Enfant Bouddha’, n’aurait jamais rien révélé à ses pieux fidèles,  sur la destination du lieu qu’il comptait rejoindre après sa mort. Parce que le Nirvana est au-delà des mots. De même, le Nirvana se trouve au – delà du principe de l’Existence, autant qu’il est au - delà de toute forme de Non – Existence. Le terme  ‘Nirvana’  est utilisé également dans l’Hindouisme. Au sein duquel, son équivalent demeure habituellement, cependant, celui correspondant avec le mot « la libération », soit dans l’Hindouisme : le Moksha. Ainsi, les êtres humains sont là pour se libérer, et s’affranchir des poids, des erreurs commises dans leurs vies passées. Jusqu’à accéder enfin au dernier stade du cycle des réincarnations : Le Nirvana (lire sous Bouddhisme). Le Quasi-théisme partage certaines caractéristiques communes du Théisme. Le Théisme demeure une philosophie qui se plaît à prôner que l’Univers  a été créé et reste contrôlé par Dieu - Tout - Puissant, ou son équivalent à travers le personnage d’un être divin désigné comme l’Être suprême. La réincarnation, ou renaissance, est un principe spirituel sacré qui fait partie de la philosophie des religions orientales. La croyance présente dans la plupart des religions orientales, que la mort est suivie par une autre vie. L’objectif spirituel est de mettre fin à ce cycle de recommencement pour accéder au seuil du Nirvana, la libération ultime du cycle des réincarnations. Le Taoïsme est la religion qui cherche la voie de la vérité. Le terme ‘Tao’ se traduit souvent par le terme qui désigne le chemin, la voie. D’après le principe suprême et impersonnel régissant l’ordre et l’unité de l’Univers, auquel tout individu mortel est tenu de s’accorder. Le Taoïsme  représente une interprétation mystique de ce concept religieux. Le terme Vajrayana signifie littéralement le véhicule de diamant, dans le bouddhisme tantrique. Le Livre de Veda  réunit les Livres sacrés de l’Hindouisme  attribués  à  la révélation de Brahma, recueils de rituels et prières. Le terme Yoga définit « la jonction ». C’est une discipline spirituelle et corporelle. Le Yoga du Savoir, le Yoga du Travail, le Yoga de Piété, le Yoga des Exercices spirituels et physiques. Le  Zen est un concept japonais, provenait du chinois Chan, lui – même dérivé du sanskrit Dhyana, signifiant la ‘Méditation’. La Méditation prolongée transcende le mental rationnel pour révéler l’expérience de l’Illumination.                    
 
 
L’Hindouisme  | Hindouisme traditionnel | Description générale

 
Les Hindous pensent que l’homme se réincarne dans un cycle sans fin, vie après vie. Son destin est déterminé par le Karma. Le Karma est la valeur morale des actions précédentes commises dans les vies antérieures. L’objectif spirituel, pour les Hindouistes,  vise à mettre fin au cycle des renaissances, afin d’être uni à Dieu pour toujours. Il est possible d’y parvenir en suivant la Voie de la Connaissance. Et par la pratique et l’étude du Yoga, de la Méditation, de l’Ascétisme, et de l’Expérience, généralement vécue pour connaître l’identité de son âme. Être ou devenir un témoin spirituel, de l’Expérience vécue avec l’Esprit cosmique en tant que tel. La Voie de la Piété, complétée par la pratique de la prière et la vénération des dieux, en vertu des rituels hindous, sont autant de moyens de libération à suivre pour sortir du cycle des réincarnations et des renaissances, d’après les croyances religieuses observées dans l’Hindouisme. Les activités matérielles – telles que la quête de la richesse, la quête du pouvoir, la quête de l’amour, et la quête du plaisir – doivent être entreprises en respectant  l’Harmonie cosmique avec le Dharma, autant qu’il est impératif et nécessaire d’agir de manière à respecter la Loi naturelle de l’Univers. Le Dharma divise donc la société religieuse hindoue en castes, lesquelles distinguent rigoureusement les familles en termes de pouvoir, de pureté, de prestige et d’occupation. Les brahmanes sont la classe sacerdotale relative aux prêtres – les Veda, textes sacrés remontant à environ 4'000 ans, et définissent les principes du brahmanisme. L’Hindouisme aurait émergé de l’amalgame de cette grande tradition avec de nombreuses petites traditions locales qu’il a adaptées et absorbées. Dans le cadre du mythe hindou, à son origine, les faits fondateurs de la croyance religieuse découlent de la manifestation et des actions des grands dieux agissant sur la planète sous la forme et l’aspect d’un avatar – les avatars désignant dans ce contexte les incarnations des dieux, ou plus précisément, les réincarnations des dieux par opposition à celle des êtres humains et des êtres vivants en règle générale - ou autant quand ces faits fondateurs de l’Hindouisme, relatent le mariage des avatars mortels des dieux avec des déesses de haut rang divin. L’Hindouisme est subdivisé par divers courants spirituels religieux, tels que par exemple, le courant du Vishnouisme honorant le dieu Vishnou, le courant du Shivaïsme honorant le dieu Shiva, le courant Krishnaïsme honorant le dieu Krishna, ou encore par des courants religieux, tels que les courants qui pratiquent  la voie spirituelle religieuse du Tantrisme, mais aussi du Bouddhisme, du Taoïsme en tant que religions parallèles ou complémentaires dans certaines des idées spirituelles qu’elles rejoignent dans l’Hindouisme, etc. L’inconvénient de cette diversité religieuse en Inde et en Asie, étant qu’elle donne parfois lieu à l’existence de nombreuses sectes, aux pratiques et aux traditions variées. Caractérisé par la croyance en un principe spirituel universel, défini par le terme « atman – brahman », et caractérisé par la foi en un panthéon religieux complexe qui lui est subordonné et dépendant, l’Hindouisme se conforte notamment au travers des cinq divinités principales hindoues que sont le dieu Brahma, la divinité Indra, le dieu Vishnou, le dieu Shiva et le dieu Krishna, de manière prépondérante au niveau de la spiritualité orientale. L’avatar d’un dieu induit une forme de métamorphose de sa divinité, mais parfois ce changement peut constituer un mal en rapport de son immortalité. En ce sens, qu’une enveloppe corporelle humaine, prend parfois le risque d’être considérée comme le fait d’une entrave mortelle et imparfaite, préjudiciable à l’essor divin et la condition de dieu, en tant que divinité immortelle. Car les corps humains ne sont pas comme ceux des dieux aboutis en tant que tels. Leur imperfection humaine constitue une forme de prison physique, les dissociant donc pour commencer de la divinité. C’est pourquoi les mariages entre les avatars et les déesses peuvent soulever quelques problèmes inefficients. Chez les Grecs anciens, cette problématique fut soulevée par le célèbre mythe du roi Pelée, le beau - père du héros Achille. Pour en revenir à L’Hindouisme, ce dernier est une religion monothéiste polymorphique. Monothéiste, c’est-à-dire que sa doctrine religieuse n’admet pourtant qu’un seul dieu. Mais de par sa compréhension polymorphique, l’Hindouisme admettrait plusieurs formes et moyen d’honorer un seul dieu, à travers diverses représentations le liant à des avatars. Les dieux expriment divers aspects de la réalité divine, laquelle représente une sorte d’Esprit cosmique qui existe à l’intérieur et à l’extérieur de l’Individu. Par exemple, le dieu hindou Shiva  incarne le Pouvoir divin de destruction, dont Dieu peut disposer à sa guise. Mais le dieu Vishnou  incarne lui aussi l’image de Dieu sous l’aspect de sa Droiture morale et divine. La divinité ‘Devi’ ou ‘Devy’  illustre  la  Bonté de Dieu, mais aussi l’Énergie de la Gentillesse, ou à l’opposé l’Énergie féroce de la divinité - mère, l’Énergie féroce de la divinité  -  amoureuse. Chacun des visages divins hindous, illustrant Dieu en tant que tel dans l’Hindouisme, se manifeste sous différentes formes ; chacun de ces visages divins peut conclure des mariages avec d’autres déités, en unissant les différentes traditions tout en créant de nouveaux modèles de piété. Les adeptes de l’Hindouisme vénèrent un ou plusieurs dieux du panthéon lié, ce, selon son origine, son éducation, sa communauté, ou son choix personnel. L’Hindouisme reste une religion orientale parfois apparentée au Bouddhisme authentique  traditionnel, mais également au Bouddhisme Mahayana, ou au Jaïnisme, ou au Sikhisme. Les Hindouisme croient en un  principe universel, qui prend de nombreuses formes. 
 
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