Bouddhisme - Spiritualité et religion

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Bouddhisme

Le dieu Bouda
Et le prince Siddhartha Gautama (Le Bouddha)
 
Quelques mots sur le Bouddhisme |

Définition | Doctrine | Conception idéologique | 
Religion | Mode de vie

 
Le Bouddhisme | Description générale

 
En Asie, le fondateur du mouvement religieux de Bouddha demeurait connu en l’illustre personne d’un jeune prince sage, portant le nom de Siddhartha. Lequel prince sage s’incarna alors dans : le Bouddha - soit autrement dit : la Paix – ce qui demeure admis déjà dès l’An moins 250 avant Jésus – Christ. Aux yeux et auprès de ceux qui au quotidien décidèrent d’observer scrupuleusement la doctrine sacrée et la pratique religieuse issues de ses principes, le Bouddha était illuminé par le divin et la justice, tant universelle qu'humaine. Parce que sa mère, une princesse honorable, avait été aimée, et d’un dieu, et d’un jeune roi mortel. Le père mortel donna à l’enfant que la jeune femme portait, le nom de Siddhartha, tandis que le père divin de cet enfant, qui se prononçait phonétiquement ‘Bouddha’ (mais orthographié authentiquement Boudda ou Boudha ou Bouda ou Bouddha), lui donna son propre nom divin. Car il était le dieu de l’énergie céleste, la vitalité universelle, le don de la vie, l’énergie biologique du monde universel. La mère du prince, lorsqu’elle fut confrontée au choix de son existence, décida de rester vivre avec le mortel qu’elle avait aimé. Le dieu pourtant ne s’en offusqua pas. En guise d’adieu, le dieu Bouda fit un don unique à l’enfant que la jeune reine attendait. La présence du jeune prince illuminé de la paix du dieu, et de celle de son père le roi, décuplait le pouvoir divin de la paix, dans le monde des hommes, et au – delà. L’enfant sacré reçut ce don précieux parce que son divin père n’ignorait point qu’il serait un jour appelé à comprendre toutes les natures et toutes les essences du monde universel dont le dieu était l’un des divins régisseurs. Le dieu bénira l’enfant du roi et de la reine en le gratifiant de la sagesse universelle. Ce qui fonda l’une des nouvelles doctrines religieuses de la spiritualité orientale, ce, vers l’An moins 525 avant Jésus- Christ. Selon les versions. Car si Siddhartha Gautama était l’enfant heureux du roi et celui adoptif du dieu, il était celui de la princesse des vertus. Choyé par ses parents mortels, un jour pourtant, l’enfant, mû par l’amour divin, humain et mortel en harmonie en son être corporel, parvint à faire une escapade dans les rues du marché, hors des murs sécurisés du palais. Poussé par l’intuition mystérieuse qu’animait le don divin en sa personne. C’est alors que la pauvreté, que l’enfant précoce observa, à l’extérieur, et dans laquelle vivait son peuple, hors du monde riche et joyeux de ses parents, le sidéra profondément. Le prince décida alors de se lancer dans une courageuse quête spirituelle et initiatique, afin de découvrir le sens du monde terrestre, la terre des mortels, et son vrai visage, ainsi que le motif caché d’une telle souffrance de son peuple, pourtant si palpable à son cœur pur et vaillant. La quête allait peu à peu l’amener à se rapprocher de son autre père, le divin Bouda. Le sage prince abandonna dès lors tous les rituels anciens, et les spéculations tendant à l’écarter du véritable pouvoir divin résidant en partie dans le don de la conscience. Il découvrit et développa dès lors l’enseignement et la technique d’une voie spirituelle nouvelle, davantage pragmatique, reposant sur l’abnégation, et visant même à comprendre et à expliquer, tout en visant à les éradiquer, les fallacieux fondements de la souffrance, sous quelques formes qu’elle soit constatable ou sous quelques aspects qu’il l’eût observée. En vertu d’une morale saine et honnête, vraisemblablement orientée vers le soulagement et le soin porté à autrui, le prince réalisa sa quête en la menant sur les chemins de la compréhension ultime. Ainsi, selon sa pensée spirituelle, la souffrance globale du monde ne peut à jamais être éradiquée de la Terre, ni de l’Univers qui l’entoure. Car la souffrance demeure toujours issue du résultat inéluctable tiré de la manière dont tout individu terrestre se plait à bien vouloir se comporter vis-à-vis de son prochain. Il inspira probablement par sa Sagesse la bienveillance des Médecins, et notamment, fondant peut - être celle du serment d'Hipocrate jusque dans la Grèce antique, notamment.

Un mauvais comportement apporte inévitablement de la souffrance. Et au fur et à mesure qu’il évoluait dans sa quête, l’enfant comprit aussi que tous les êtres ne sont pas que « don unique d’amour », que les individus ne sont pas tous bons et heureux comme ses parents bienveillants. En sécurité dans les pièces du vaste palais, protégé du besoin et de la nécessité en raison de leur haut rang, ils bénéficient du droit à une vie honorable, dans une noble demeure où il fait bon se réunir, partager un repas, se nourrir, se reposer. Ce droit appartient à tout être vivant. La plus grande force d’amour est celle de la béatitude. Ainsi, la souffrance humaine découle immanquablement de l’attitude préjudiciable que tout individu décide d’adopter envers son prochain. L’enfant sacré entrevit que les individus sont sur la Terre afin d’y bonifier leur karma personnel, ce, jusqu’au stade suprême de la compréhension de la vie : le Nirvana. C’est sur la base de ce postulat religieux et philosophique, que du point de vue de l’Enfant Bouddha, cette souffrance restait autant le triste résultat  de la façon dont l’individu renforce instinctivement ou non son orgueil personnel. Découlant du besoin irréfrénable de renforcer cet égo propre et personnel, avec ce réflexe malsain, l’homme souffre à cause de l’orgueil dont il fait malheureusement sans cesse la preuve et l’essor en son cœur, corps et esprit. Le besoin de renforcer l’orgueil, ou d’inciter à ce dernier,  illustre une démarche extérieure ou intérieure malsaine, que le prince Siddhartha jugea fausse et dangereuse, car ce réflexe vaut l’aveu d’une faiblesse morale. Les individus sont tous des orgueilleux et des imbéciles, dès lors qu’ils font preuve de haine et de violence. Ainsi, d’après la vision bouddhique, il serait fort orgueilleux de la part de tout mortel officiant à ce besoin, par exemple, de ne vouloir se raccrocher qu’à tout ce qui est agréable, tout en n’acceptant jamais tout ce qui pourrait catégoriquement être déplaisant. Parce que l’égo est une forme de déficience mentale et morale de l’humain, et la preuve de son immaturité spirituelle. L’orgueil réside dans le fait de vouloir toujours influencer des événements, y compris ceux d’un monde universel, en ne se basant que sur sa propre expérience. Cette expérience pourtant sommaire ne donne issue qu’à une perception personnelle de la réalité, alors même que cette perception de la réalité reste bien en dessous de cette réalité. Et de ce fait, elle reste bien limitée. Car elle ne tient pas compte de toutes les réalités envisageables. Réduite de par l’intelligence décadente de l’égo propre, l’individu ne perçoit pas ou ne perçoit plus la réalité profonde, ce, parce qu’il est aveuglé par l’orgueil. Il passe dès lors à côté de ce qui est véritablement essentiel. On ne peut effacer totalement la douleur du monde. Car dans la réalité du monde, et dans la réalité du monde populaire : la douleur semble inévitable et indépendante de notre volonté. Il est toutefois possible de la soulager. Il ne faut donc pas vouloir l’éradiquer à tout prix et perdre du temps à ne pas l’accepter. Mais il ne faut jamais se priver de la soulager, quand cela est toutefois possible. Dans la conception bouddhique, il semblerait que tout demeure toujours en constante évolution. Et comme les choses sont toujours en train de changer et/ou de se métamorphoser, et/ou d’évoluer, c’est par déduction logique, qu’il en ressort que la difficulté à éprouver des états agréables varie toujours en conséquence et en fonction de notre capacité à prendre conscience de ce qui est essentiel. Pour le Sage de la pensée bouddhique, sur un plan plus subtil, c’est en appréciant pleinement les flux impermanents de l’existence, et en acceptant le principe de la mortalité, et le fait de mourir, et c’est en développant le don d’observation à travers l’expérience qui se présente, que l’individu accède à pouvoir percevoir et comprendre l’essentiel. Cet ‘Essentiel’ à percevoir, c’est le pouvoir de la Paix ultime, le dernier stade spirituel de l’être illuminé et rendu capable d’initié celui qui souhaite l’être afin d’accéder à ce même stade, soit : Le Nirvana (L’état de paix supérieure qui habite en permanence le Bouddha). Le fait de développer une attitude paisible, face à toute chose, ou face à tout événement. Cela consiste dans une acceptation pour l’individu, que son égo, son orgueil, ne sont pas l’essentiel, ni indispensable dans l’existence d’un être. Dans une existence où néanmoins chaque chose a son rôle à jouer. Ainsi, l’enfant Bouddha découvre que l’égo personnel, l’orgueil à proprement parler, n’est pas substantiel, c’est-à-dire qu’il n’a pas de substance, il n’a pas de corps ni de forme. De ce fait, il n’est pas essentiel ou indispensable à l’existence. L’orgueil ne conduit pas au beau Nirvana.

Ainsi, l’égo ne mène pas vers les merveilleux jardins de la Paix. Il vous en écarte assurément. Et il attriste le monde divin. Pour Bouddha, ce que chaque être physique est réellement, en son propre corps, en son propre esprit, en sa propre âme, en sa propre personne … dépasse de tout point de vue, ce que l’égo seul pourrait bien vouloir chercher à apporter aux individus, et tout ce qu’il n’est qu’en définitive, à savoir : un péché, une tare : l’orgueil. À savoir dans ce sens aussi, une forme de faiblesse. Dans le christianisme, différemment, par exemple, l’orgueil fait partie des sept péchés capitaux recensés par l’Église chrétienne dès le XIème siècle après Jésus –Christ parmi les plus redoutables des fléaux de la civilisation (notamment celle du Moyen – Âge), en l’époque indiquée. Le Bouddhisme ajoute et englobe  à cette pensée deux fléaux capitaux supplémentaires : la haine, et l’illusion. Ainsi, neuf péchés capitaux pour neuf tares capitales que sont : l’orgueil, la colère, l’envie (la jalousie), la luxure,  la paresse,  la gourmandise,  la cupidité (l’égoïsme), la haine et l’illusion (le mensonge). Pour le bouddhiste du dernier stade (Nirvana), en chaque être vivant siège le fonctionnement complexe d’une galaxie, dont le corps physique est équilibré par les cinq sens (pour l’Homme) qui nous orientent. Accepter le respect envers les galaxies que constituent tous les êtres de notre monde, est indispensable, pour accéder au stade de la compréhension supérieure : le Nirvana. C’est-à-dire, que ce dernier est en quelque sorte le pouvoir de la Paix universelle : l’Équilibre universel. Dans chaque vie mortelle, l’objectif sera sans doute d’essayer d’atteindre le pouvoir divin du Nirvana. C’est-à-dire : comprendre les échelles, les dimensions, les fonctions, les rôles, etc. de toute chose et de toute être. Cet état du stade pacifique suprême passe en tous les cas par la capacité à pouvoir procéder à l’extinction de toutes formes d’addictions, ou de tendances compulsives, négatives, excessives, et par le fait même, d’être capable d’assagir toute expérience de vie. Parmi eux, les trois feux destructeurs que sont la cupidité, la haine et l’illusion, d’après la doctrine bouddhique, conduisent l’être humain et les individus plus rapidement encore vers leur propre perte et leur trépas. Prisonniers du mal sur les chemins de l’existence, si leur âme demeure perdue sur les sentiers d’une mauvaise vie, vagabondant dans les couloirs de l’errance et du chaos et du désordre et de l’affaissement. Raison pour laquelle, le bouddhisme s’écarte de ces comportements discourtois. À travers l’initiation et l’apprentissage, il n’y a pas obligatoirement de conversion de la personnalité ou de transformation de cette dernière propre à une personne particulière ou non. Mais il y a bel et bien le fait d’une puissante évolution, par le biais d’une prise de conscience portée sur la vertu, et la beauté, celle de la nature environnant les individus et les êtres, et les multiples univers accessibles. Bouddha s’invita lui-même à observer toute sa vie durant le fait d’une prise de conscience de la Sagesse universelle. S’agissant de celle entourant chaque personne, et chaque être. C’est une sagesse inouïe, qui, toutefois, même patiemment, même endormie, et alors même qu’elle soit entravée ou non par notre subconscience complexe,  dans la méditation et la maturation - ce, au fur et à mesure que l’âme et l’esprit se libèrent chacun des chaînes du péché lié aux tares et aux tendances les aveuglant dans l’accomplissement de leur propre destinée pour parvenir au calme psychique - que se bonifie le sens profond de chaque personne et le fondement du développement de chaque être. Ainsi conscients que ces dernières chercheront à les obscurcir toute leur vie durant, les bouddhistes se séparent promptement des tendances néfastes afin de n’accéder plutôt qu’à l’état de paix sacrée, qu’illustre de manière authentique : le Nirvana, le stade final des processus de libérations s’actionnant contre l’emprise du mal ou des maux qui accablent tous les individus durant leur existence terrestre. Une fois que les chaînes pécheresses, c’est-à-dire néfastes, qui entravaient la conscience et la subconscience humaines n’ont plus d’emprise sur l’être qui, rendu conscient de la beauté du monde, désire se bonifier complémentaire à cette dernière : l’individu enfin libéré de ses anciennes chaînes fondant ses faiblesses passées entre dès lors dans l’objective sphère appréciable du Neutre : le Nirvana, l’Équilibre, la Paix, et finalement ce qui est réellement : ‘Essentiel’. S’écartant des chemins futiles de l’orgueil, et se détachant des addictions conventionnelles aux emprises observées sur les objets matériels, c’est-à-dire non soumis aux addictions matérielles, et enfin libéré des tentations illusionnées par le mal : les actes pécheurs ne peuvent plus, ni le mordre, ni l’atteindre, ni le copter, ni le duper, ni le vaincre, ni l’influencer. Il accède au stade de la sagesse suprême. Et il peut alors seulement, espérer commencer à comprendre le monde divin qui nous dépasse. La béatitude lui permet de se retourner du côté de l’essentiel et de la justice. Il accède à l’essentiel vital. Dans cette direction spirituelle, sur les voies de la Sagesse, de l’Intelligence et de la Compréhension : c’est la liberté essentielle et le juste droit, qui rendent l’esprit humain capable d’aimer de manière naturelle et altruiste, ses semblables, son prochain, sans danger spirituel, pour lui – même ou son karma, ou les autres. Et même au niveau de ce qui est différent de lui – même. Écartant le pouvoir de la discorde, et celui de la peur, la profonde paix extatique issue de cette béatitude morale suprême, se nomme, selon le prince Siddhartha Gautama (Bouddha), vraisemblablement : le stade final du Nirvana. L’ultime objectif spirituel à atteindre sur la Terre des mortels. Le Nirvana est le dernier stade de l’évolution de la conscience humaine, le stade supérieur lui permettant de mettre naturellement fin à sa dépendance des cycles de libérations, fondant le cycle des renaissances et des réincarnations. Son esprit plane libre au - dessus de tout mal, et hors d’atteinte de ce mal. Ce stade ultime s’obtient par la méditation. Chez les chrétiens, il est fait référence au principe de  la prière, et ce dernier stade révèle aux initiés que l’être béni se retrouve désormais sous la protection directe du pouvoir ultime de l’Esprit – Saint. Il devient inviolable et protégé du mal dans chacune de ses actions. La méditation bouddhique est un processus complexe de stades de concentration, lié au fait de pouvoir pénétrer les événements et les choses, autant que l’essence authentique des êtres et des individus, afin d’en comprendre la nature véritable profonde, et la bonification à en tirer. Lors d’une pensée vers une chose ou une capacité physique ou mentale, comme le fait de la respiration par exemple, le mental est sollicité afin de ne plus se raccrocher à l’expérience physique ou psychologique ou à une perception fournie par les cinq sens, ni donc relié à la pensée sensorielle. Mais réellement, en y pensant, le mental développera des états de calme et de joie, basés sur tout principe moral qui soit sain. Ainsi, le phénomène de la pénétration mentale, au travers de la pratique de tout bouddhiste, sera effectué en réalité par la vision pacifique portée par l’individu à l’égard du flux impermanent des événements et de tous les phénomènes où l’égo, l’orgueil, est absent. Et où, de ce fait, ce dernier n’intervient pas. Ainsi, il serait possible à toute forme de conscience, une fois ce stade atteint, d’être ici et ailleurs, ou de percevoir des plans inaccessibles d’un Espace - temps clé, qui soit passé, présent ou futur, par exemple, voir même de remonter ou descendre dans le Temps, comme s’il s’agissait de l’existence du lit d’une rivière.  L’observation des phénomènes et des  événements où l’égo et l’orgueil n’interviennent pas, devient une source de calme et de joie profonde, pour le bouddhiste. De cette manière, porté jusqu’au dernier stade élevé de la conscience supérieure, le bouddhiste se protège de toute idée erronée de la réalité et ses définitions. Il reste ainsi protégé par l’Esprit – saint selon la définition chrétienne. Les erreurs qui découleraient d’une idée erronée de la réalité restant la base sous – adjacente des tendances émotionnelles humaines - et donc l’aveu des faiblesses qui écartent l’individu spirituel des chemins du Nirvana - et puisque le Nirvana demeure le stade pacifique ultime que le bouddhiste cherche à atteindre durant son existence mortelle, le bouddhiste développe une parfaite maîtrise de ses émotions, s’écartant systématiquement des émotions mauvaises, et il se soustrait de tous les comportements qui pourraient être compris comme des actes malveillants. Afin d’accéder au Nirvana, soit, le dernier stade de la Sagesse ultime, les bouddhistes ne remettent pas en question, l’existence ou non, d’un dieu personnel. Ceci n’est pas dans la prépondérance de leur pensée religieuse. Dieu est dans le pouvoir universel qui dépasse toute chose, et tout être. Certes. Et ce pouvoir divin surpasse certainement le stade de compréhension accessible à la conscience de l’Homme seul, et ce que sa capacité mentale de réflexion lui permet de concevoir. Car tout le savoir humain ne pèsera à jamais, que le poids d’une plume dans la paume du dieu Bouda. Le bouddhiste se concentre à et s’efforce dès lors de mettre fin à la souffrance d’autrui en la soulageant si cela lui est rendu possible. De cette souffrance, quand celle – ci est décrite comme celle d’une maladie, d’une blessure physique, morale, c’est en y plaçant un soin, ou une joie, là où s’érigeait pourtant une peine, un mal, etc, que le bouddhiste altruiste la soignera. Du moins il cherchera toujours l’heureux moyen de le faire, de soulager l’individu de sa souffrance. Car le bouddhiste ne retire aucun plaisir à voir quiconque souffrir. Il s’en attriste. Il ne prend jamais le risque de le faire sans qu’une grande sagesse profitable n’en ressorte pour l’individu. Auquel cas, en cas de doute, il préfèrera sans doute ne pas agir. Son ultime objectif sacré demeurant d’atteindre dans son propre cycle de vies, l’illumination, le Nirvana, ce par le moyen de la méditation et en menant une vie qui soit altruiste et saine en tout point, dans le cadre de la spiritualité orientale. Celui qui y parvient, obtient alors le statut et le rang de ‘Bouddha’, l’ultime stade du bouddhisme traditionnel. Dans le bouddhisme authentique, la démarche spirituelle reste relativement proche, de ce fait, des principes de l’hindouisme. Le premier sermon spirituel rendu par l’Enfant Bouddha fut toutefois observé dans son enseignement des quatre nobles vérités suivantes, lesquelles invitaient l’individu bouddhiste à une réflexion sur une philosophie visant à essayer de comprendre : Premièrement, que la souffrance est un fait indissociable de l’existence. Deuxièmement, toutefois, quelle demeure donc la cause de la souffrance dans cette existence ? Troisièmement, comment pouvoir prodiguer le soulagement à cette souffrance à autrui afin qu’elle cesse au niveau de l’existence de cet autrui ? Enfin, quatrièmement, qu’elle serait le meilleur moyen en pratique, et la plus saine méthodologie ou stratégie à adopter, afin de permettre à autrui d’accéder au soulagement le plus efficace et applicable, contre la souffrance accablant l’individu qui en serait la victime, afin que la souffrance cesse de prodiguer l’accablement du cœur, dans la vie de cette victime ?
 

L’Époque de la vie du Bouddha

 
L’Enfant Bouddha naquit vers l’An moins 563 avant Jésus – Christ. Il décéda de mort naturelle à l’âge de 80 ans, en l’An moins 483 avant Jésus - Christ. Vers l’An moins 250 avant Jésus – Christ, le canon bouddhique connu sous le nom de ‘Canon Pali’ fut assemblé en des rouleaux précieux. Puis en l’An moins 29 avant Jésus – Christ, une transcription de ces rouleaux fut recopiée sur des palmes. C’est en 1868 que les textes bouddhiques furent inscrits sur les 729 dalles de marbre du Palais Mandalay, situé à Ceylan. En 1863, une version bien qu’incomplète, fut imprimée dans la ville de Siam, en Thaïlande actuelle. En 1900, c’est en Birmanie que la toute première édition complète des textes bouddhiques fut imprimée. Enfin, une nouvelle version des textes bouddhiques, et agrée par le sixième Concile bouddhique de 1956, alors réuni en une assemblée de religieux et de moines, occupés à la révision de la doctrine religieuse et présents afin de décider des dernières questions doctrinales, fut approuvée. Le canon étant le principe d’une règle religieuse. Il existe ainsi trois variantes du canon bouddhique original, dont la plus ancienne est celle du canon Pali. Les deux autres, les canons chinois et tibétain, renferment les enseignements plus tardifs du bouddhisme Mahayana et du bouddhisme Vajrayana. Depuis le début du premier millénaire, les missionnaires bouddhistes d’origine indienne avaient suivi  la Route de la Soie, jusqu’en Chine. Vers la fin du millénaire, des manuscrits furent transportés à travers les Montagnes de l’Himalaya, située au Tibet, afin d’être mis à l’abri, devant l’occupation musulmane de l’Inde. Cette occupation islamique sonna du reste le glas du bouddhisme, dans ce grand pays, qu’est l’Inde. La version complète du canon bouddhique se nomme le Tripitika, c’est-à-dire littéralement : « Les trois Corbeilles ». Ce qui constituait dans la langue très ancienne, un avertissement et une mise en garde contre les pratiques impures et les dangers découlant du culte de « la fausse lumière ». Le Tripitika est formé des canons : « Vinaya pitaka » (discipline monastique), « Sutra pitika » (discours de Bouddha), et enfin,  « Abhidharma pitaka » (traités scolastiques). Le processus, qui finira par les réunir tous trois intégralement, débuta lors du premier concile bouddhique qui fut tenu peu de temps après la mort de l’Enfant Bouddha, ce, vers l’An moins 480 avant – Jésus- Christ. Ce fut une prodigieuse assemblée religieuse, très importante, où 500 moines érudits se réunirent pour tout réciter de mémoire. Nombre d’écoles estimées se développèrent à la suite de ceci, notamment en Inde, la plus importante de ces écoles étant considérée encore aujourd’hui à travers les enseignements de l’École Theravada (Enseignements des Anciens), très répandue au Sri Lanka et en Asie du Sud – Est.

Pour les bouddhistes Theravada, le canon Pali reste une variante d’un canon prétendument plus ancien, et parvenu au Sri Lanka, vers le IIIème siècle avant Jésus- Christ. Il est vrai que le terme « Pali » se réfère à la langue utilisée à cette époque, et vraisemblablement, relativement proche de la langue parlée par l’enfant Bouddha de son vivant. En ce terme reste dès lors une forme simplifiée du sanskrit, tel que pratiqué par l’élite des brahmanes. Selon la tradition, 150 autres années se seraient écoulées avant que les enseignements bouddhistes soient enfin tous mis point par point par écrit. Il en ressort que les principaux sutras comportent : 34 discours longs, 152 discours de durée moyenne, et des centaines de sermons plus brefs. Pour être validés comme « parole sacrée de l’enfant Bouddha », il faut savoir que les derniers canons prônaient aux initiés, que les enseignements Mahayana sont toujours transmis au travers de rêves, et durant des visions dont les élus étaient gratifiés par l’Enfant Bouddha. Car ce dernier, dans le monde divin, continue d’exister sous sa forme spirituelle. Dans le bouddhisme Mahayana, l’enfant Bouddha historique est une manifestation physique du véritable corps céleste de cet enfant sacré. Qu’il soit encore au stade d’enfant ou au stade d’âge adulte : il s’agit vraisemblablement d’un corps sans forme, cosmique, et de lumière, spirituel, qui est par ailleurs la nature suprême de la réalité, et en particulier, quand il s’agit de la réalité d’une Galaxie. Ainsi, l’ensemble de l’Univers existe, en le corps même de l’enfant Bouddha. Par extension logique, et de ce fait indissociable, l’Univers entier existe dans le sein même du Bouddha, autant qu’au sein du corps de ce dernier. De ce corps spirituel, lui aussi sans une forme particulière, peuvent s’émaner aussi d’autres apparences,  divines, intermédiaires, substantielles, généralement non physiques : celle du Bouddha en tant que tel, et celles d’autres êtres éclairés qui peuvent être perçues par des pratiques pieuses. Il est peut – être utile et important ici de relever que, sous l’expression, le bouddhisme est une religion très pieuse. Les formes divines dont il est question, furent aussi la source des écritures sacrées : les sutras tels que récemment révélés, et lesquelles décrivent chacune des pratiques pieuses, ainsi qu’elles ordonnent la connaissance d’une nouvelle métaphysique. À de maintes occasions, la réalité de notre monde fut comparée à une vaste illusion, ou associée à un vaste rêve magique scellé par l’inconscience humaine. Car bien souvent, notre vaste monde humain évolue sous le pouvoir que propagent les mensonges et l’illusion qui dénaturent sans se priver la réalité de notre monde vivant, altérant l’Essentiel. L’avancée sur « la Voie sacrée » implique donc pour l’individu bouddhiste de retrouver la Vérité. Son plaisir provient du fait de s’adonner à sa culture personnelle des actions d’amour spirituelle. En pratiquant la compassion qu’il a pour les autres, jusqu’à ce qu’il culmine enfin à l’ascension de l’état complet du dernier stade : celui du Bouddha, situé au seuil du Nirvana, le bouddhiste illuminé accède au seuil de la Sagesse ultime. La pratique consiste à purifier constamment l’esprit, l’âme, le mental conscient, et le corps, afin de lui permettre de laisser se réaliser les qualités inhérentes liées à toute compréhension de la réalité supérieure et coïncidant avec la nature sage du premier Bouddha. Cette nature sage demeure dans tous les êtres, qu’elle soit consciente ou non.  Le bouddhiste  accède à la maturation épanouie et harmonieuse de son âme, de son corps, de son esprit et de son mental, ce, jusqu’à l’instant de sa mort. Et quel que soit ce moment venu, le bouddhiste l’arbore avec sérénité et pacifisme. Sans crainte, ni reproche.   Le Mahayana (« Le Grand véhicule ») est une école bouddhiste dont la discipline est plus spiritualisée. Une certaine dévotion respectueuse y est observable, tandis que la connaissance d’une métaphysique plus complexe reposant sur le pragmatisme psychologique des enseignements originaux y est pratiquée. Le Bouddhisme Mahayana repose sur le principe des paradoxes et des dualités qu’ils opposent dans l’existence, et sur la capacité à percevoir les multi-perspectives d’un changement ou d’une évolution. Certains bouddhistes désirent renaître dans le monde d’Amitabha, qui était autrefois celui du Bouddha (l’Être constitué de Lumière infinie), présent en chaque être en tant que la nature de chaque mental. Le Bouddhiste ne fait pas l’apologie d’un dieu mauvais, dont il faudrait invoquer la clémence et la mansuétude par des prières. Il n’admet pas la supériorité du mal, et ne place pas ce mal et sa malignité au sommet de toute chose, de tout être, ou de toute hiérarchie. Il tend à rester juste, sur la Voie de la Vérité. Cette voie sacrée admet le salut de tous les êtres, y compris celui de ceux qui se trouvent dans la douleur, et il donne de ce fait de l’espoir à tous ceux qui sont prisonniers de la souffrance et du mal. Mais en dernière analyse, la conclusion bouddhique admet aussi que tous les êtres ne sont pas vides ou insensibles. Mais que tous peuvent accéder au stade d’individu qui soit capable d’être objectif et neutre. Le vide et le neutre sont deux choses diamétralement différentes. C’est comme être immobile ou ne rien faire. De manière optimale, dans l’absolu, toute chose demeure toujours parfaite dans l’ordre cosmique. Pour autant que cela n’engendre pas un mal plus grand, il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter, ni rien de particulier à faire sur les événements, ou contre ces derniers, si ce n’est, s’épanouir et se détendre. En accédant au cercle de Neutralité. La Béatitude définit un sain plaisir sans borne, un grand bonheur que rien ne vient troubler. Elle réserve un monde où la félicité des bienheureux trône comme le précieux joyau d’un pays fertile. La béatitude cultive le beau, ce qui plait à l’œil, ce qui plaît à l’esprit, ce qui plaît au corps. La béatitude implique une certaine forme de noblesse morale, un esprit élevé, agréable, prévalant à tout ce qui avantage l’équilibre de la vie ou l’embellit, dans un bonheur moral considérable, instruisant de ce qui est convenable et bienséant, rayonnant dans tout ce qui incarne le bel esprit harmonieux d’une société, illustrant la sérénité des êtres qui y brillent, mettant en valeur la beauté des êtres et des individus, leur octroyant le bonheur jusqu’à un âge avancé, et prodiguant les joies de la jeunesse, qui amènent le beau temps. Sans ternir les doux rayons du soleil. Sans gâcher la sérénité de la pluie. Le pape chrétien accepte quant à lui le principe de la béatification, l’acte qui consiste à béatifier un personnage honorable pour l’église, afin de le mettre au nombre des bienheureux. Le contentement bouddhique est une vision très pacifique et positive de la vie, dans la joie, le sain plaisir, et la saine satisfaction dans l’ordre des choses et l’observation de l’équilibre de la Nature. Son but sera souvent de rendre heureux son prochain, de le rendre content, et de le satisfaire, tout en limitant les désirs quand il le faut. Le Jaïnisme – Jina, « le Vainqueur » - est un mouvement religieux parallèle au Bouddhisme, apparu prétendument en Inde en même temps que le Bouddhisme. Ce dernier – Jaïnisme - présente complémentairement des préceptes bouddhiques originaux, une alternative conduisant à une forme d’abandon de la vie ordinaire, prônant un retrait de cette dernière, pour permettre à l’individu de se consacrer à sa vie spirituelle. Il a pour but d’aider l’individu à se libérer, par la libération de l’âme, de son enveloppe karmique, afin qu’il aboutisse à l’omniscience et, après sa mort, qu’il accède par lui – même au dernier stade de la fin du cycle des réincarnations et de ce fait, à la vie éternelle qui lui est promise.  En compagnie d’autres âmes libérées, son âme est appelée et permise à évoluer dans une sorte de paradis, situé au seuil d’un nouvel espace prétendument placé au sommet de l’Univers. Comme dans le bouddhisme, le karma est le résultat découlant de la passion et de l’action. Toutefois, différemment de l’accent mis prioritairement en avant par l’Enfant Bouddha Siddhartha et portant sur la pratique de la méditation, le personnage du Mahavira – qui incarne le personnage du grand héros fondateur du Jaïnisme – met en premier lieu en avant la pratique : de la retenue et de l’ascétisme rigoureux. Cette retenue se manifeste par des privations, telles que celle que représente particulièrement le rituel du jeûne, par exemple. Tout d’abord dans un but de décaper le karma, les adeptes de ce courant religieux mettent en avant l’ascétisme, avec un grand accent sur la non – violence et le végétarisme, car pour eux, même les animaux et les plantes ont une âme. L’engagement sincère sur la Voie menant au Nirvana, est inéluctablement, la chasse gardée des ascètes ayant abandonné toute vie ordinaire, par opposition au choix de vouloir mener une vie spirituelle non ordinaire. Les laïcs soutiennent l’effort des ascètes, respectant autant qu’ils le peuvent les principes essentiels et se préparant à suivre l’exemple de ces ascètes, dans l’avenir, plus tard dans leur vie. Bien que ne reconnaissant pas de créateur, les jaïns vénèrent un esprit suprême, latent en toute âme, tel que visible chez le personnage de Mahavira et d’autres maîtres bouddhistes de sa lignée. Et lesquels, par conséquent, sont chacun devenus un objet de piété. Le Jaïnisme est une religion ascétique qui source le concept de l’Ahimsa (« respect de la vie »), et constitue la pierre d’achoppement de la philosophie de non – violence de Gandhi, et également observable dans sa politique.
 
Comme les chrétiens également, les Jaïns font le serment de ne pas tuer. En revanche, il pratique l’abstinence sexuelle. Ils promettent également de ne pas mentir, de ne pas voler, et ils ne veulent pas s’attacher aux biens matériels. Leur premier principe, c’est le respect compatissant de la vie, lequel est tenu pour le devoir religieux suprême.  Les moines et les nonnes portent de petits balais leur permettant d’écarter de leur chemin tout insecte et ils arborent des masques pour éviter d’avaler accidentellement des moucherons. Similairement, ils ne boivent que de l’eau filtrée. Ils n’allument jamais de feux, et ils ne creusent jamais la terre. Ils doivent généralement se déplacer en observant une grande prudence sur le geste de leur pas léger, veillant à ne jamais rien écraser sur le passage. Toute vie est sacrée et doit être respectée pour parvenir à accéder à l’omniscience. L’énergie karmique doit être pure. C’est pourquoi elle doit être diffusée grâce à un contrôle de soi strict, et par le moyen et l’observation naturelle d’une certaine forme d’austérité. Mahavira est né entre l’An moins 599 et l’An moins 527 avant Jésus – Christ, et il est mort en l’An moins 510 avant Jésus –Christ. La contemplation est l’action de contempler, de considérer attentivement. Le bouddhiste est souvent un être contemplateur. Il contemple la vie, il est heureux dans la contemplation. Cette contemplation se pratique pour lui au moyen d’une médiation profonde lui permettant de développer un puissant esprit contemplatif. C’est l’un des fondements principaux du Bouddhisme.

Référence : Alexandre Studholme


Le Taoïsme  | Description générale

 
Très proche du Bouddhisme Mahayana, Le Tao, qui se traduisait parfois dans le langage religieux ancien : « Le chemin loyal », « La Loi du Chemin », autrement dit « La Voie », désigne en réalité une force omnisciente, spirituelle, insaisissable, inspirante et divine, en tant que principe se trouvant au centre de tout. Le Taoïsme philosophique reste une sorte de mysticisme qui dès lors vise à harmoniser tout individu, qui le souhaite, avec cette loi naturelle, et autrement dit, dans le but suivant : être en harmonie avec la Loi du Tao. Le mysticisme définit toute croyance selon laquelle l’homme, l’être humain, peut, par la prière, l’extase, l’ascèse, recevoir la béatitude utile afin de communiquer avec Dieu. Et par extension, avec le monde Dieu. Le mysticisme repose sur la connaissance du Mystère. Le mysticisme désigne le comportement qui en résulte, lequel reste dominé par le sentiment religieux, plutôt que réellement soumis par le fait d’un raisonnement assujettissant, ou d’une attitude raisonnée. La raison y intervient secondairement du sentiment religieux alimentant le mystère spirituel. Le Tao s’exprime à travers les vies et les discours gnomiques – c’est-à-dire : reposant sur le principe fondateur de la gnose, cette doctrine religieuse qui structure le pouvoir ésotérique – et qui était propres aux grands sages, issue de leur propre expérience, lorsque ces derniers  luttèrent, par la voie de la Sagesse, contre les processus anarchiques, ou anarchisant, du monde commun. L’anarchie définissant toujours la confusion, la discorde, certes, mais également,  l’état de trouble ou de désordre dû à l’absence de l’autorité politique, autant que dû à la carence des lois. Les principaux enseignements sacrés du Taoïsme sont présentés dans le Tao Te King de Lao Tseu et les textes éponymes  de Tchong – tseu. Ce sont des personnages, légendaires, dans le Taoïsme, en tant qu’auteurs ayant livrés les secrets d’aperçus énigmatiques, lesquels combinent généralement les perceptions des mystères portant sur la nature de la Réalité, et évoluant en harmonie, avec l’instruction spirituelle, le conseil politique et le bon sens. Par exemple, dans la doctrine du TaoLao Tseu  affirme qu’il faut « pratiquer le non – agir et exécuter le non – faire ». Le personnage de Tchong – tseu s’auto - questionne personnellement, aimant à se poser des questions existentielles : « Suis – je un homme qui a rêvé qu’il était un papillon, ou suis – je un papillon qui rêve qu’il était un homme ? ». Étant à savoir, pour l’anecdote, que le signe mystique que représente le papillon, par exemple, dans le dictionnaire des symboles, reste un attribut symbolique de l’insouciance. Il subsiste dans le Taoïsme plein d’exemples de cet ordre intellectuel. Dans la coutume chinoise, le Taoïsme populaire se réfère à un ensemble éclectique rassemblant une grande variété de tendances, choisies dans des catégories très diverses sans toutefois toute obligation d’observer un esprit exclusif. Parmi les riches tendances fondant le propre de la culture chinoise, figurent le culte consacré aux déités locales, de même que les pratique liées à la Médiumnité, la Divination, l’Astrologie, le Feng shui, les autres mouvements énergétiques du Taï chi et du Qi gong, ainsi que celles qui concernent l’Alchimie. Chez les Grecs anciens, le fondateur divin de L’Alchimie était considéré en l’effigie de la divinité Hermès, le haut messager des dieux. Dont parfois l’équivalence était celle de l’Esprit - Saint, chez certains chrétiens. Pour en revenir au Taoïsme, dans sa définition globale, le Taoïsme religieux  reste une forme de combinaison systématisée, de ces écoles philosophique et pratique, laquelle combinaison demeure influencée par le Bouddhisme Mahayana qui lui reste complémentaire. Dans le Taoïsme, il en découlera la création d’un canon littéraire, d’un clergé, d’un temple, et de divers ordres monastiques structurés. Le Taoïsme est un mode de vie mystique, avec une abondance de pratiques ésotériques chinoises et donnant lieu à une religion qui associent ces deux points. Le Taoïsme aime à cultiver l’Harmonie, l’Équilibre, l’Énergie et la Fluidité, tels qu’ils sont présents dans la Nature. Le Ying et le Yang se réfèrent autant avec la complémentarité, qu’avec la dualité, comme dans les exemples de dualités associant le masculin et le féminin, l’obscurité et la lumière, le chaud et le froid, la vie et la mort. Etc. Le Wu wei traduit l’art du non – agir. Il définit la force et l’aisance provenant de l’absence de résistance aux situations existantes ; à l’instar de l’eau qui découvrirait son propre niveau de profondeur, ou comme l’arbre qui développerait sa propre forme. De ce fait, l’appréciation taoïste de la beauté, de la spontanéité et de l’humour énigmatique, a inspiré une variante chinoise du Bouddhisme traditionnel  tibétain selon ce principe complémentaire, celui qui définit pour ainsi dire : le Zen  absolu. Le fondateur du Taoïsme, Lao Tseu vécut vers  le VIème siècle avant la naissance de Jésus – Christ, tandis que l’autre auteur de textes sacrés, Tchong – Tseu, vécut vers le IVème siècle avant Jésus de Nazareth. Les Sept Sages du Bosquets de Bambous, quant à eux, vécurent et s’illustrèrent vers le IIIème siècle,  après  le Christ. Tant mystique qu’extrêmement pratique, le Taoïsme perçoit le courant naturel de l’Univers, et tout ce qui existe en lui.    
 

Le Confucianisme  | Description générale

 
Le personnage de Confucius tentait d’instaurer l’harmonie politique à une époque de grande agitation sociale. Son enseignement était axé sur quatre thèmes principaux. La considération mutuelle qui consistait en une règle d’or qui prônait de ne pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse. Le respect de la famille, préconisant d’entretenir des liens de loyauté, de piété filiale et de respect pour les anciens et les personnes âgées. Le respect des droits humains, s’exprimant par la courtoisie, la générosité, l’honnêteté, la diligence et la gentillesse.  Enfin, le respect du rituel, selon un comportement invitant à l’observation de la valeur, des bonnes manières et de l’éthique, lors des cérémonies privées et publiques. Bien que pour plusieurs historiens, le confucianisme ne soit pas une religion à proprement parler, la notation de rituel y englobe tant ce qui induit le culte des esprits des ancêtres, que ce qui induit le culte de l’Empereur, toujours considéré  en tant que Fils du Ciel, en Inde et en Asie, dans ce système de croyance quasi – théiste, c’est-à-dire honorant l’incarnation d’un dieu, selon un personnage mortel mais quasi divin. Cet aspect se retrouve également en Égypte en la personne des Rois – Pharaons vénérés comme des incarnations du dieu Solaire : Râ. Chez les Chrétiens, le Livre de la Bible réfère le personnage de Moïse, mais luttant quant à lui contre le pouvoir totalitaire des Rois - Pharaons. Et visant donc la cassure de cette pratique quasi – théiste dans les territoires de l’Égypte ancienne. Avec le temps, l’État avait encouragé la construction d’un bon nombre de sanctuaires religieux pratiquant le confucianisme. Les sanctuaires confucéens se disposaient avec des statues sculptées à l’image de Confucius, l’incarnant comme une sorte de dieu. Les sanctuaires confucéens remplacèrent parfois par la force les sanctuaires bouddhistes et taoïstes. Jusqu’en 1905, la mémorisation des textes classiques de Confucius et de plusieurs de ses disciples était un élément – clé de l’éducation chinoise, et cette connaissance était quelque peu indispensable pour l’obtention des célèbres examens impériaux que devaient passer les fonctionnaires au service de l’Empereur. Certains historiens perçurent une certaine forme d’ironie, après la révolution du système du communisme, dans la forme de culte sacré dévoué à la personnalité du président Mao, également auteur d’un ouvrage intitulé Le « Petit Livre rouge », et lequel ouvrage suivait la doctrine confucéenne, par le fait d’une dévotion stricte au traditionnel modèle portant principalement sur le personnage sacré d’un empereur divin, et reposant sur une généreuse distribution d’aphorismes confucéens. Les aphorismes étant une pensée énoncée en peu de mots. Le Confucianisme est une interprétation surtout matérielle du Tao, promouvant un code éthique exigeant, et façonnant les attitudes chinoises et le comportement oriental envers le sens de la famille, et organisant le regard porté sur la société et le gouvernement. Confucius exprime son opinion sur la propreté de la moralité  personnelle. Il dit par exemple qu’il est honteux de penser uniquement à son salaire, et ce, que le gouvernement suive ou non le Tao. À vocation éducative, à son époque, il enseignait qu’un bon maître est celui qui fait comprendre le Nouveau en préservant l’Ancien. Au sujet du gouvernement, il prône des questions comme la suivante : « Si on ne peut pas se corriger soi – même, comment pourrait – on corriger les autres ? ». Enfin, au sujet de la nature humaine, il affirme n’avoir encore jamais trouvé de personne admirant la vertu autant qu’elle admirerait le sexe. Ce qui implique que le sexe amène le chaos, plus que la vertu. Pour remettre les choses historiquement dans leur contexte, le personnage de Confucius vécut entre l’An 551 et l’An 479 avant Jésus – Christ. Tandis que son successeur moral, Mencius, vécut entre l’An 371 et l’An 289 avant Jésus – Christ. Les aphorismes moraux, philosophiques et politiques de Confucius prirent une signification quasi religieuse au fur et à mesure du temps qui passe. Ce qui explique ici ce qui se dénomme comme étant le courant religieux du Confucianisme. Le texte de Confucius est devenu peu à peu une philosophie de vie. Les principaux thèmes demeurant le pragmatisme, le rationalisme, l’équilibre des contraires et au centre de tout, l’inévitabilité du changement. Dans cette doctrine, la sagesse, le Zen, découle de l’art de savoir prévoir et accepter l’essentiel de ces notions et le changement. La notion de flux est très importante. L’équilibre entre le Yin et le Yang également. Le Yi King, la véritable sagesse, réunie dans le Livre des Mutations, consiste dans l’apprentissage de la bonne gestion de toutes ces notions. Il fait partie des Cinq classiques du Confucianisme, qui, avec les Quatre Livres, forment la base de l’Enseignement classique, demeurant au centre de la réflexion confucéenne et taoïste.         
 
 
Le Shintoïsme  | Description générale
 

Pour le Shintoïsme, le monde est rempli de ‘kamis’ – terme général désignant les esprits présents dans toute chose : une cascade, un bel arbre, une formation rocheuse énigmatique, mais aussi les ancêtres. Un sanctuaire shintoïste peut être symbolisé dans la construction d’un temple - muni d’un portail vermillon appelé le ‘Torii’ -, mais tout autant en un simple lieu naturel, marqué par une corde blanche en paille. L’adepte du Shintoïsme présente alors une offrande, et il peut battre des mains, ou il peut sonner une cloche ou une clochette pour alerter les ‘kamis’, ce après quoi, il peut réciter une prière. Parmi les ‘kamis’ les plus populaires, se retrouve cité ‘Inari’, « le porteur de riz », lequel apporte la réussite en affaire, et le personnage de  ‘Tenjin’, un érudit du IXème siècle auquel les étudiants s’adressent à l’époque des examens. De petits sanctuaires consacrés aux ‘kamis’ et des amulettes sont souvent présents dans les maisons et les bureaux. Le Shintoïsme tout au long de l’année célèbre l’Histoire mythique du Japon et le lien particulier unissant son peuple japonais, et ses îles nippones. Au XIXème siècle, malheureusement, le Shintoïsme a cependant été mis au service du nationalisme, militariste et fasciste. Cette phase prit fin officiellement en 1946, ce, après la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Empereur renonça publiquement à son statut de dieu vivant, descendant d’Amaterasu, la déesse shintoïste du Soleil. Le Shintoïsme, est une religion indigène du Japon et définit une sorte d’animisme qui invoque au cours de ses pratiques religieuses, les bénédictions des forces sacrées de la Nature et celles des Esprits particuliers. Le Shintoïsme est associé avec la croissance et avec la prospérité. Le Shintoïsme  encourage les gens sincères, joyeux et purs. Les temples accueillent des mariages et des cérémonies de bénédiction pour les nouveaux – nés. L’équivalence chrétienne étant la cérémonie des baptêmes. Les prêtres shintoïstes pratiquent des rituels avant le début des travaux de construction et ils visitent les bureaux au démarrage des entreprises commerciales. Les principales fêtes se déroulent à l’époque de la Nouvelle Année et à l’époque de la Récolte d’automne. Le Shintoïsme a très peu de contact avec la mort : Les funérailles japonaises demeurant d’habitude plutôt célébrées lors des rituels observés chez les Bouddhistes. L’animisme reste défini par la croyance religieuse qui accepte d’attribuer une âme aux animaux, attribuant une âme à toutes les créatures, de même qu’à tous les phénomènes d’ordre naturel. La vision animiste du Shintoïsme se plait à célébrer de nombreux aspects de la Nature, tout en priant les déités personnelles pour l’obtention de bénéfices matériels spécifiques.                 
 


 
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